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Vierzonitude

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A Vierzon, le stationnement est gratuit mais limité à 1h30

Publié par vierzonitude sur 17 Janvier 2018, 16:58pm

A Vierzon, le stationnement est gratuit mais limité à 1h30

La ville de Vierzon supprimer les 209 places de stationnement payant. A la place, la municipalité va généraliser le stationnement en zone bleue, c'est-à-dire un stationnement gratuit mais limité dans le temps, par l'intermédiaire du disque horaire bleu. Aux 272 places en zone bleue s'ajoutent donc les 209 nouvelles, soit 481 places en zone bleue.

Ce qui n'empêchera pas la prune en cas de dépassement : 35 euros. En fait, une nouvelle réglementation nationale sur le stationnement doit être mise en oeuvre. Mais cela coûte cher car les horodateurs devront être mis en conformité et cette mise en conformité coûte un bras et un oeil. Du coup, la gratuité s'impose comme solution alternative. Gratuite mais limitée dans le temps à 1h30 (sauf à la gare, trente minutes). Ces disques doivent être  apposées sur le tableau de bord  de 9 heures à midi et de 14 heures à 18 heures sauf le dimanche.

Evidemment, il faudra que les automobilistes jouent le jeu. Plus d'horodateurs ne signifie pas que les voitures pourront rester toute la journée garer au même endroit. Ce système doit justement servir à faire tourner les voitures.  Une bonne nouvelle pour les automobilistes qui n'auront plus à sortir la monnaie pour se garer. En revanche, ils devront sortir le disque bleu. 

Sinon, il existe aussi 900 places de stationnement gratuites à durée illimitée sur le parking de La Française, place du Cirque National Amédée, les parkings République, Gourdon, Intendance, Acacias, Hôtel de Ville, François-Mitterrand, Résistance, Champanet, 11-Novembre, Quai du Bassin, Société-Française (cinéma) et rue des Ponts.

 

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A
Andrée
18/01/2018 13:50
A la gare il y a le parking payant sur le côté gauche ( entrée le long de l'arrêt des bus). Vous pouvez y rester la journée.
Répondre
J
JIM
18/01/2018 01:15
30 mns à la gare!!! avec les horodateurs on pouvait payer et reserver pour pouvoir passer la journée dans une autre ville et revenir le soir.. désormais ... le vide! bravo!
Répondre
U
un autre
10/11/2017 12:00
De toute façon les horodateurs ne devaient pas rapporter beaucoup d'argent à la Ville vu qu'ils étaient toujours en panne...
Répondre
N
Nova
16/12/2017 10:29
ou que la carte de visite d'un commerçant ou de l'office de tourisme valait pour un stationnement gratuit et illimité

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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