La transparence à la Vierzonnaise, c'est un épais brouillard destiné justement à brouiller les pistes. Une sorte de monarchie municipale et communautaire, par ceux-là même qui dénonçaient de telles pratiques... mais évidemment chez les autres ! Pas question de balayer devant sa porte.
Le projet Virtuo de construction d'une plateforme géante sur le parc technologique ? Nos élus de la majorité, qu'ils soient de la ville ou de la communauté de communes, ont tellement peur qu'ils maintiennent le couvercle bien fermé sur la concertation, les débats et l'information jusqu'à nous faire croire qu'ils ne savent pas quelle(s) entreprise(s) s'installera dans ces locaux XXL. A tel point aussi que le commissaire-enquêteur, dans ses conclusions de la première enquête publique, conseille d'organiser des réunions dans ce sens avec la population... Ne manque plus que le trône des décideurs locaux, sur une colline dominant le parc technologique et le bon peuple qui viendrait lui baiser les pieds en remerciement de créer des emplois sous-payés et sûrement pas 300 quand on sait que les emplois des chauffeurs routiers qui viendront livrer sont comptés dedans...
La vente de la maison de Célestin Gérard souffre du même mal. On ne comprend ni le prix de vente, ni la raison qui pousse la ville à vendre cette maison d'abord à un privé nommément mentionné dans une première délibération que la mairie a retiré, après les informations dévoilées par Vierzonitude, pour laisser place à un brouillard aussi épais. Sans ces informations rendues publiques, la maison aurait été vendue, unilatéralement à un tiers, sans que d'autres acheteirs potentiels soient avertis de cette ente et probablement intéressés. C'est la cas, car il s'avère qu'il y aurait au moins, selon nos informations, quatre acheteurs potentiels qui devront venir s'agenouiller devant les décideurs afin de leur expliquer leurs motivations. Prière de savoir pratiquer la génuflexion.
L'achat pour 212.000 euros d'un local commercial au Forum république s'affranchit, lui aussi, de toutes règles démocratiques. Il faut dire que le président de la communauté de communes qui en est à sa quarante-quatrième année de mandat public doit penser qu'à ce stade, consulter les autres conseillers communautaires est une offense dont il se passe désormais. En effet, il s'en passe. La communauté de communes engage 212.000 euros de deniers publics pour l'achat de ce local et combien pour le transformer en espèce de lieu touristique dont on ne connaît même pas la finalité, à l'heure où personne ne sait ce que va devenir ce lieu.