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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Aldi : rassemblement et point-presse, route de Neuvy, vendredi à 11h30

Publié par vierzonitude sur 8 Mars 2019, 08:39am

L'opposition municipale qui a évoqué le dossier de la démolition d'un ancien bâtiment Merlin pour la construction d'un supermarché Aldi, au dernier conseil communautaire, après les révélations de Vierzonitude, ne lâche pas l'affaire.

L'opposition organise une déclaration de presse sur place, route de Neuvy, ce vendredi 8 mars à 11h30 heures. Celles et ceux qui ont signé la pétition, mais aussi celles et ceux qui ne l'ont pas signé et qui refusent la construction d'un nouveau supermarché dont Vierzon n'a pas besoin, sont invités à se rendre sur place. Mary-Claude Grison élue de l'opposition, nous explique la raison de ce point-presse.

Aldi : rassemblement et point-presse, route de Neuvy, vendredi à 11h30

Pourquoi êtes-vous intervenue, au nom de l'opposition, au dernier conseil communautaire contre l'implantation d'un Aldi route de Neuvy ?
 

Pour deux raisons, comme je l'ai dit en Conseil Communautaire :
 

– On ne peut pas d'un côté soutenir, aider les petits commerces dans un centre ville en difficulté avec le dispositif intéressant "Joffre une boutique" et d'autre part laisser s'installer un nouveau supermarché qui va de nouveau déstabiliser le commerce de proximité.


– Par ailleurs, détruire ce bâtiment qui était "celui" à garder de l'ensemble de l'ancienne usine est fort dommage. Je l'ai dit, beaucoup de Vierzonnais et de non Vierzonnais le trouve intéressant et des idées existent pour le sauvegarder. Il faut à un moment arrêter de boucher (canal) ou raser inconsidérément !


Vous évoquez une ville qui a déjà son compte d'hypers et son désespoir de commerçant. Pensez-vous que les commerces de périphérie assèchent le commerce de proximité ?
 

Oui, cela est certain. Dès le début de l'installation des grandes surfaces, j'ai vu un à un les rideaux se baisser à Vierzon pour ne plus se relever pour la plupart. Bien sûr on ne peut pas vivre en dehors de la société qui évolue. Mais limitons les dégâts. Vierzon Villages est un rare quartier où se trouvent encore des commerces de proximité car, selon la volonté de Max Albizzati (NDLR : premier adjoint du maire Jean Rousseau de 1990 à 2018)  en son temps, aucune grande surface ne s'y est implantée. Les commerces de Vierzon Forges ont décliné à la suite de l'ouverture de Carrefour Market.


Vous ne voulez pas d'un Aldi route de Neuvy, en lieu et place de l'ancien bâtiment Merlin ou vous ne voulez pas d'un Aldi tout simplement ?
 

Les deux ! La zone nord a déjà un trop plein de grandes surfaces. Tout y est concentré. Une de plus et c'est le coup donné aux commerces de proximité de Port Arthur. Ceux, vides comme la boulangerie ne seront pas repris. C'est un coup au quartier ! Quant à l'ancien bâtiment Merlin, mettons-le en valeur avec une ou des activités appropriées.


Le maire a expliqué qu'il ferait tout pour faire échouer cette implantation mais dans le même temps, il a délivré le permis de construire...
 

Oui, le refus de démolir et de reconstruire était possible. Il fallait alors prendre le risque du
Tribunal Administratif !
 

Comment expliquez-vous que tous les élus de la majorité et de l'opposition n'aient pas été mis au courant de ce projet dès lors que le permis de construire a été délivré ?
 

C'est un manque de démocratie, de transparence.

Que proposez-vous pour stopper cette nouvelle implantation ?

Nous sommes d'accord avec Philippe Fournié  (NDLR : maire-adjoint socialiste) pour un moratoire, suivi d'un conseil municipal ou d'une commission générale uniquement consacré(e) au commerce, ou bien encore d'un conseil municipal et d'un conseil communautaire réunis pour un vrai débat. On
tire ensuite la conclusion et on applique. Il ne faut pas démolir mais il faut débattre sur le devenir.


Vous organisez une conférence de presse sur place, ce vendredi 8 mars à 11h30 heures. Dans quel but ?
 

Une déclaration de presse oui, afin de mettre au courant les Vierzonnais et relancer le dossier. Et puis, en ce 8 mars, j'en profite pour saluer les femmes !


Allez créer une ZAD (zone à défendre) comme le suggère le maire ou vous enchaînerez-vous aux grilles (rires) ?
 

Non. On fait notre travail d'élus d'informer la population de ce qui se passe dans la ville et le
maximum pour être à l'écoute des Vierzonnais.

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L
Lavisse
08/03/2019 22:48
Aujourd'hui , que reste t'il de la mémoire industriel de Vierzon ?? Alors que dans certaine région<br /> on reabilite des anciens bâtiments dans diverses activités utile . Nos enfants et petit enfants <br /> n'auront hélas aucun souvenir sur le passé industriel de la ville ,qui pourtant était la 1er ville<br /> industriel de l'époque. ( Commerçant de Vierzon)
Répondre
B
Bruno
08/03/2019 13:52
Le seul bâtiment intéressant sur ce lieu était le bâtiment dit de l'atelier charpente sans aucun poteau a l’intérieur .il n'existe plus hélas .
Répondre
A
Athos
07/03/2019 17:13
Max Albizzati, c'est pas l'élu qui a saboté la construction du Forum en tirant un trait sur la seconde tranche pour faire ériger 100m à coté le tribunal qui y était prévu ?<br /> <br /> Et l'Orée de Sologne ? C'est pas lui avec Jean Rousseau ?<br /> <br /> Et les trottoirs, entre autres, de la rue Blanche Baron, ils ne sont pas impraticables depuis hier. Qu'ont-ils fait à ce moment-là pour y remédier et permettre un meilleur accès aux commerces du centre-ville ?
Répondre
V
vierzonitude
07/03/2019 19:52
En dehors d'une force politique vous sentez vous la force d'aller au charbon contre ce projet ?
A
Athos
07/03/2019 19:00
C'est que vous pensez qu'avec madame Grison aux affaires, ce serait mieux ?<br /> Avec Max Albizzati comme modèle ? J'en doute.<br /> <br /> On est tout simplement dans de la basse récupération, avec une nouvelle polémique politicienne dont Vierzon pourrait une nouvelle fois se passer..
V
vierzonitude
07/03/2019 17:59
Vous avez raison ! Mais est ce une raison pour continuer à saboter Vierzon en onze ans on peut en faire des choses !
W
Wizard
07/03/2019 16:12
OK, merci les chose se clarifient un tout petit peu.<br /> Que les opposants à l'ouverture d'un commerce privé soumis comme tout commerce devrait l'être à la concurrence, se manifestent sans ambiguïté. <br /> S'il devait advenir que les commerces décrétés par une minorité comme étant "d'intérêt local supérieur" (en substance) ne trouvent pas leur justification économique, ces opposants devraient s'engager à assumer sur leurs propres deniers (…) les remboursements de fonds publics et les dommages et intérêts dus aux personnes physiques ou morales spoliées.<br /> Vu comme ça les choses peuvent faire sourire, mais il faudrait que chacun se souvienne que nombre de "choses" sujettes à sourire ont sensiblement modifié le monde au cours du temps.
Répondre
V
vierzonitude
07/03/2019 18:58
Vous devriez vous plonger dans ce blog qui ne vous oblige pas à épouser ses idees.
D
Damien
07/03/2019 18:15
Arreter avec vos petiton ce batiment sert a quoi la ? A rien autant le detruire et faire quelque chose utile et le debat aujourdhui regarder les ordures qui traine sur les trottoir cest honteux parlons de sa et sa les petitilns son ou? Nul part meme avec les autocolants pour prevenir sa sert a quoi a rien il y en a toujours autant des dechet et parlons pas des stationnement interdit devant imagerie raspail tout les jours des voiture meme en tant que pietion on peut pas passer et obliger de passer sur la route sa cest normal non alors arreter avec les batiment et prenez soins des vierzonnais

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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