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Vierzonitude

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Après la fermeture administrative, la boutique O'CBD rue Joffre devrait rouvrir

Publié par vierzonitude sur 18 Décembre 2022, 06:40am

C'est écrit : après une fermeture administrative de la boutique O'CBD rue Joffre, l'espoir règne puisqu'une pancarte à l'intérieur nous signale une réouverture prochaine. Pas de date précise mais le soutien des clients est au rendez-vous.

Après la fermeture administrative, la boutique O'CBD rue Joffre devrait rouvrir

Selon le journal La Montagne, "plusieurs boutiques O'CBD shop ont annoncé, simultanément sur les réseaux sociaux, leur « fermeture pour une durée indéterminée ». Ces portes closes trouvent leur explication dans une enquête ouverte pour trafic de stupéfiants, conduite par le juge d'instruction aurillacois."

Toujours selon le quotidien,  "d'autres boutiques à travers la France, à Limoges (Haute-Vienne), Montluçon (Allier), Guéret (Creuse), Bourges, Vierzon (Cher)" sont dans ce cas.

"Deux hommes liés à cette chaîne de magasin spécialisée dans la vente de produits contenant du CBD sous diverses formes et qui a ouvert des boutiques à travers toute la France ces derniers mois, ont été interpellés et placés en garde à vue."

Voilà ce qu'on peut lire sur la porte de la boutique de la rue Joffre : 

 

Faits divers - Plusieurs boutiques O'CBD shop fermées à travers la France, une enquête ouverte à Aurillac (Cantal)

Faits divers - Plusieurs boutiques O'CBD shop fermées à travers la France, une enquête ouverte à Aurillac (Cantal)

Information La Montagne : Plusieurs boutiques O'CBD shop ont annoncé, simultanément sur les réseaux sociaux, leur " fermeture pour une durée indéterminée ". Ces portes closes trouvent leur ...

https://www.lamontagne.fr/aurillac-15000/actualites/plusieurs-boutiques-o-cbd-shop-fermees-a-travers-la-france-une-enquete-ouverte-a-aurillac-cantal_14206878/

Après la fermeture administrative, la boutique O'CBD rue Joffre devrait rouvrir
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L
LoL Le retour
18/12/2022 11:24
Un peu comme sur Vierzon, beaucoup de feux de" pétards" d'artifices dans l'année et cela sans aucune raison , et très peu d'étonnements sur la cause de ces évènements constants, c'est bien Vierzon ne cherchons plus!! :-))
Répondre
B
BRUNO
27/10/2022 12:48
Pas grave, sur la place du marché au blé on trouve l'equivalent
Répondre
R
réalité
26/10/2022 15:29
Pas très étonnant
Répondre
L
LoL le retour
26/10/2022 11:42
Oups , la grosse boulette!! :-)
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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