Après les 3,5 millions d'euros d'argent public pour le bowling, les 3,2 millions d'euros d'argent public pour un campus numérique dont une école privée à 7.000 euros par élève. Mais les élus sont moins sûrs de ce projet que de l'implantation d'une entreprise de logistique avec 400 emplois... Les enjeux sont moindres.
On découvre donc que la communauté de communes doit trouver la bagatelle de 3,2 millions d'euros pour financer le campus connecté (14 étudiants inscrits), le CNAM qui est revenu à Vierzon et l'école de créateurs de logiciels (actuellement 16 étudiants), un espace de coworking et une couveuse d'entreprises. C'est aussi solide que le déménagement de l'auberge de jeunesse dans le B3... Un déménagement qui n'aura jamais lieu.
Car tout est pris au conditionnel. Mais au moins, une partie sera rénovée. On ne sait pas pour quoi, mais elle le sera. Pour le reste des projets, on nous annonce l'accueil des archéologues de la région et leurs archives. On va donc stocker, dans le B3, les archives des autres sans être capable de stocker les archives de cette ville, son patrimoine, un tracteur, un bout de truc...
D'ici à ce que la campus numérique tombe à l'eau comme l'auberge de jeunesse. Et toujours aucun débat sur l'avenir de ce site puisque les élus, qui ont la démocratie participative chevillée au corps, ne veulent surtout pas demandeur leur avis aux citoyens. 15.000 sur un peu plus de 18.000 n'ont quand même voté pour eux....