Tandis que le P.C dénonce dans son hebdo 18 "la droite en tenue de camouflage" à Vierzon,

il n'hésite pas à tenter de maquiller une publicité dans l'Humanité Dimanche en pseudo article de presse. Alors qui de la droite ou de la gauche radicale se camouflent le plus ? Car l'article est un morceau de bravoure journalistique. Evidemment, comparé à celui paru dans les Echos du 23 juillet (forcément anti-Vierzon car le reflet d'une réalité certes dérangeante mais pourtant bien établie), l'article de l'Huma dimanche a des airs de publi-reportage, écrit, il est vrai, par un essayiste-romancier voisin de Vierzon, intellectuel du Parti, forcément, ça aide.
Car lorsque l'Humanité cite, en préambule de l'article, une citation du journal municipal, on se dit que le fond va tourner en rond. Passons, il n'y a pas de mal à se faire plaisir, un article dans l'Huma équivaut à l'expression bien connue "on n'est jamais aussi bien servi que par soi même." Non, le plus drôle dans les pages consacrées à Vierzon est ailleurs, dans l'espace consacré à la rubrique"Quelques jalons pour l'histoire de Vierzon"... Un tapis rouge, sans pléonasme. Car les jalons de l'histoire de Vierzon pour le P.C qui écrit au service du P.C pour le P.C, c'est "1886, grande grève dirigée par des...porcelainiers". Ou "1908, naissance de Vierzon-Forges. Les patrons de ce quartier où les usines ont proliféré veulent leur municipalité." On zappe donc la naissance de Bourgneuf et de Villages. On note aussi que l'auteur de ces jalons confond l'archevêque, l'homme d'église avec Larchevêque (Marc), le créateur de l'usine de porcelaine. Pour un mangeur de curés, ça vaut son pesant d'eau bénite.
L'histoire réécrite ne s'arrête pas là. "1959 : Léo Mérigot, maire PCF" suivi de "1960 : réindustrialisation." C'est là qu'on rigole ! L'auteur essayiste place la défaite des communistes en 1989, alors que c'est en 1990. Bah, nous n'en sommes pas à un an près. Tout de suite après, on lit : "1995, fermeture de Case. 5.000 personnes manifestent." Donc, l'élection d'un maire communiste engendre une réindustrialisation de la ville qu'un maire communiste battu engendre la fermeture de Case.
L'essayiste-romancier n'oublie pas la victoire du P.C aux municipales de 2008. Mais il ne trouve que deux "jalons" de l'histoire de Vierzon à mettre en valeur après cette date. La communauté de communes qui se renforce de dix nouvelles communes et Foëcy qui intègre cette même communauté de communes avec d'autres à venir.
Entre 2008 et 2019, même l'essayiste-romancier-ami pour l'Humanité dimanche ne trouve pas d'événements majeurs pour la ville de Vierzon. Bah, si c'est l'Humanité qui l'écrit, nous, on ne peut que le croire