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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Bientôt, des poubelles à pare-brise pour coller des prunes à ceux qui ne les rentrent jamais !

Publié par vierzonitude sur 25 Juillet 2016, 13:30pm

Bientôt, des poubelles à pare-brise pour coller des prunes à ceux qui ne les rentrent jamais !

Combien de fois Vierzonitude a pesté contre ces poubelles (vides) jamais rentrées et qui errent sur les trottoirs ? Véritables verrues qui assombrissent l'image de cette ville. Il faut cependant faire la différence entre la fainéantise et l'impossibilité de rentrer les poubelles, faute de local adapté ou de place. Mais le maire l'a annoncé, aux Assises de la citoyenneté : "Quant aux poubelles qui ne sont pas rentrées, la communauté de communes sera bientôt en mesure de verbaliser." La communauté de communes va pouvoir mettre des prunes pour les poubelles qui stationnent toute la semaine sur le trottoir. La communauté de communes distribuera bientôt de nouvelles poubelles avec un pare-brise pour coller des prunes à ceux qui ne les rentrent jamais. 

Bientôt, des poubelles à pare-brise pour coller des prunes à ceux qui ne les rentrent jamais !

Ce n'est parce que la ville vient d'acheter cinq nouvelles balayeuses de compétition pour 440.000 euros qu'il faut prendre les trottoirs pour des poubelles. Des citoyens qui ne respectent pas les trottoirs de cette ville ne se respectent pas eux-mêmes. On ne voudrait pas aller déjeuner chez eux ! Si les élèves d'Henri-Brisson semblent avoir pris la mesure du problème, eux qui jetaient systématiquement leurs déchets à côté des nombreuses poubelles qui se trouvent devant le lycée (Vierzonitude a fait de nombreux posts à ce sujet), parlons maintenant de ces malotrus irrespectueux qui balancent leurs déchets sur les trottoirs, notamment ceux de l'avenue Edouard-Vaillant et Henri Brisson mais un peu partout àntravers la ville.
Ce mercredi 29 juin, ces trottoirs là, étaient dégueulasses : papiers, tickets de jeux, pack de bière... Comment peut-on être aussi crade ? Entre ceux qui balancent des matelas ou des chaises cassées, il y a ceux, plus nombreux, qui chaque jour, se délestent de leurs papiers gras. Les balayeuses municipales ne feront pas tout. Il faut aussi que les citoyens, si tant est qu'ils en soient vraiment, répriment leur trouble compulsif qui consiste à balancer leurs déchets sur la voie publique. Faut-il être à ce point décérébré pour s'alléger sur les trottoirs. Comme ceux qui pensent qu'en mettant leurs m.... sur le trottoir, de bons samaritains les ramasseront. Nous n'en sommes plus à regarder dans les poubelles marrons, mais à refaire une éducation complète de ces Vierzonnais sans scrupules qui méritent des coups de pieds au cul pour leurs incivilités. Respectez cette ville si vous avez un minimum d 'amour propre. Et maintenant, passez les balayeuses !

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J
Jag
25/07/2016 21:23
Ca, c'est bien vrai !<br /> Et il faut oser le dire et regarder la vérité en face, les Vierzonnais, ou du moins certains, trop nombreux, sont des cochons !!<br /> Comment alors s'étonner d'avoir des élus incompétents, on a sans doute ce qu'on mérite ?<br /> Dans une communauté, chacun doit faire des efforts pour le bien commun...évidement, ceux qui dégradent ne liront pas ce blog...<br /> Le français n'a jamais brillé dans l'histoire pour sa propreté...il serait temps de s'y mettre...
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T
toto
02/07/2016 23:53
La bonne majorité des trottoirs sont completement defoncés, meme pas goudronné. C'est un calvaire quand on a une poussette avec un enfant dedans. De plus il y a des herbes partout, a croire qu'il n y a plus de personnel pour les brulés. la ville est laissé à l'abandon et les routes c'est une horreur.
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S
Scoubidou
29/06/2016 18:54
N'oublions pas les trop nombreuses déjections canines. C'est aussi de l'irrespect de la part de gros dégueulasses de maîtres qui méritent aussi de gros coups de pieds au cul.
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R
raslebol
29/06/2016 15:34
erreur dans le titre: plutôt Arrêtez de prendre les poubelles de Vierzon pour des trottoirs de stockage!
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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