Le blocage national lancé pour le samedi 17 novembre prend de l'ampleur. A Vierzon, un groupe se constitue, une page Facebook s'est ouverte. La mayonnaise prendra-t-elle vraiment ? Qui se cache derrière ces "citoyens qui en ont marre de subir la crise actuelle ?" Aux uns qui dénoncent un mouvement d'extrême droite, aux autres qui veulent récupérer politiquement une contestation citoyenne, Vierzonitude a interrogé les organisateurs vierzonnais.
1- Pouvez-vous vous présenter ?
Nous sommes des citoyens qui en avons marre de subir la crise actuelle.
2 - Pourquoi relayer ce blocage national à Vierzon ?
Tous les Vierzonnais sont concernés par la hausse des prix des carburants. Et les nombreuses taxes qui vont avec. Nous avons été invités par Bourges mais beaucoup de gens ne voulaient pas y aller à cause du coût de l’essence et nous ont demandé de créer le mouvement pour eux, ici. Donc nous n’avons pas hésité à le faire, c’était visiblement important pour tous les Vierzonnais.
3 - Assurez-nous qu'il n'y aura aucune récupération politique ?
Nous souhaitons un mouvement populaire. Sans étiquette politique. Nous y veillerons.
4 - Combien de citoyens, pour l'instant, adhèrent à ce projet de blocage ?
Ce n’est pas chiffrable actuellement car les personnes n'aiment pas forcément la page (ndlr : Facebook) mais la partagent. J’ai de très bon chiffres sur les vues sur la page et surtout sur le partage.
5 - De quelle façon allez-vous procéder ?
Nous n’avons pas terminé la mise au point de notre façon de procéder. Nous y travaillons activement.
6 - Où seront les points de blocage ?
Les Forges, carrefour de l'autoroute, Route de Paris, giratoire de U (NDLR : hypermarché), route de Tours. D'autres sont en cours d’étude. Nous ne décidons pas seuls. C’est un mouvement populaire solidaire.
7 - Après le 17 novembre, quelle suite comptez-vous donner à ce mouvement ?
Le 17 ce n’est qu’ une date de début. Nous ne comptons pas en rester là. Nous resterons le temps qu'il faut. Nous nous organisons pour ça.
8 - Un appel ?
Nous avons besoin de personnes pouvant intervenir en cas d’urgence, sur chaque lieu de rassemblement. Ca nous semble très important, deux personnes à chaque barrage.