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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Bon alors, il est où le nouveau commissariat qu'on nous a annoncé en janvier ?

Publié par vierzonitude sur 21 Mai 2020, 15:42pm

Bon alors, il est où le nouveau commissariat qu'on nous a annoncé en janvier ?

En janvier, coup de théâtre, la perspective d'un nouveau commissariat, d'ici à trois ans, est annoncé en pleine campagne des municipales ! La page facebook de la ville de Vierzon le disait : "vous ne vous rendez pas bien compte du travail que fait la police nationale dans notre ville en collaboration avec la municipale, les médiateurs de rue et avec l'aide du réseau de caméras de vidéo-protection que la ville a mis en place."

L'annonce d'un nouveau commissariat... dans les trois ans à venir - Vierzonitude

L'annonce d'un nouveau commissariat... dans les trois ans à venir - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/l-annonce-d-un-nouveau-commissariat.dans-les-trois-ans-a-venir.html

"Entre 2017 et 2019, les actes délictueux ont baissé de 22% à Vierzon, les cambriolages de plus de 40% et les escroqueries de 48%. En 2 ans, la police a arrêté des dizaines de délinquants, trafiquants, escrocs et autres. Et avec quelques effectifs en plus et des locaux neufs ce serait vraiment le top pour améliorer encore ces bons résultats afin que la population se sente encore mieux..." Sauf qu'il n'est pas question d'effectifs supplémentaires, juste un commissariat neuf.

Un nouveau commissariat à Vierzon nouvel enjeu des municipales - Vierzonitude

Un nouveau commissariat à Vierzon nouvel enjeu des municipales - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/2020/01/un-nouveau-commissariat-a-vierzon-nouvel-enjeu-des-municipales.html

Alors, hop, on retourne la crêpe : "De toute manière, un commissariat neuf ne peut qu'être propice à la venue de nouveaux policiers que les locaux actuels rebutent pour "arrêter pour les remettre à la justice, les délinquants, trafiquants et autres escrocs..." 

 

Commissariat : pourquoi le reconstruire rue de la Gaucherie ? - Vierzonitude

Commissariat : pourquoi le reconstruire rue de la Gaucherie ? - Vierzonitude

La reconstruction du commissariat de Vierzon est assurément une bonne nouvelle pour le personnel, bien sûr, qui y travaille et pour le public qui pourra y être accueilli. Il faut d'abord que cet...

http://www.vierzonitude.fr/2020/02/commissariat-pourquoi-le-reconstruire-rue-de-la-gaucherie.html

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L
Le Berruyer
21/05/2020 16:56
Le nouveau commissariat,la fontaine place Perry et j'en passe et des meilleurs faisaient partis de tous ces leurres de la propagande du PC pour tromper les Vierzonnais!
Répondre
L
LoL
22/05/2020 11:15
Prochaine propagande trouvée , le codid-19 a tué tous les maçons du coin et Vierzon ne peut prendre de décisions pas avant que le covid-19 ne disparaisse définitivement de France et que le ministre de l'industrie autorise la réouverture des centrales à béton dans un rayon maximum de 100km du lieu du chantier!! :-))
L
Lusor
30/01/2020 07:07
Sauf que lorsqu'on descendra en dessous du seuil des 25 000 habitants, sans doute avant 5 ans, Vierzon passera en zone gendarmerie et la police nationale partira. C'est pourquoi on ferait mieux de penser à l'avenir en reconstruisant une caserne de gendarmerie, l'actuelle étant en triste état.
Répondre
V
vierzonitude
30/01/2020 09:19
Non parce que le seuil pour une zone gendarmerie a été relevé à 50.000 habitants. Donc on pourrait y être.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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