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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Bus bientôt gratuits à Bourges mais pas à Vierzon

Publié par vierzonitude sur 2 Décembre 2022, 16:18pm

Philippe Fournié, maire adjoint et vice-président du conseil régional délégué aux transports, avait, à l'origine, élaboré une liste indépendante du Parti communiste, aux dernières municipales. Il ne cachait pas son projet (si sa liste était élue) de rendre les transports publics de la ville gratuits. Un projet qui aboutira à Bourges, en septembre 2023, par une liste de gauche. Or, pourquoi Bourges a réussi là où Vierzon a échoué, à moins que les élus (de gauche) ne souhaitent pas développer le transport public gratuit ? D'autant que le prestataire des bus de Vierzon est le même qu'à Bourges !

La semaine de la mobilité débute ce lundi : comment se déplace-t-on en Berry en évitant la voiture

La semaine de la mobilité débute ce lundi : comment se déplace-t-on en Berry en évitant la voiture

https://www.francebleu.fr/emissions/le-dossier-du-jour/berry/a-l-occasion-de-la-semaine-de-la-mobilite-philippe-fournie-vice-president-du-conseil-regional

Rappelons que, dans le Cher, 81,5% des déplacements se font en voitures. 3,5% des actifs, dans le Cher, prennent le bus pour aller travailler et seulement 1,9% prennent le vélo pour se rendre à leur travail. Philippe Fournié évoquait "des alternatives" comme le bus ou le train, mais aussi le vélo. "La gratuité du transport scolaire en région Centre a montré qu'il y a, chaque jour, entre 1.800 et 2.000 enfants supplémentaires qui prennent le bus, par rapport à 2016." 

Le vice-président n'a pas caché que la gratuité des bus sera l'enjeu des prochaines municipales, des choix clairement politiques. AH oui, ben cela ne s'est pas vue alors...

Gratuité des bus à Vierzon : Philippe Fournié (re)lance le débat - Vierzonitude

Gratuité des bus à Vierzon : Philippe Fournié (re)lance le débat - Vierzonitude

Photo issue de la page facebook de Philippe Fournié Le sujet s'invitera-t-il au cœur de la campagne des municipales vierzonnaises ? Sans doute. Philippe Fournié, adjoint socialiste à Vierzon ...

http://www.vierzonitude.fr/2019/09/gratuite-des-bus-a-vierzon-philippe-fournie-re-lance-le-debat.html

Région Centre-Val de Loire

Région Centre-Val de Loire

http://www.regioncentre-valdeloire.fr/accueil/lactualite-de-la-region-centre/actualites-transport/semaine-europeenne-de-la-mobilit.html

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B
Bp
02/12/2022 20:31
Qui croit encore aujourd'hui que tout est gratuit ?
Répondre
M
M
04/12/2019 10:02
Un peu bête de ne pas y avoir pensé plus tôt non ?
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W
Wizard
04/12/2019 09:40
Non il n'y a pas d'enjeu environnemental à ce projet qui n'est rien d'autre que du racolage. <br /> <br /> Lorsqu'on prend le bus pour se déplacer c'est tout simplement parce qu'on ne peut pas faire autrement, que ça soit payant ou gratuit. On se demande pourquoi on prendrait le bus, avec les attentes étés comme hivers à des arrêts qui ne sont pas toujours près de chez soi ou de sa destination, un confort tout relatif et une sécurité incertaine. Sans parler des personnes à mobilité limitée ou qui doivent transporter des charges. Bref, personne ne souhaite se pourrir la vie quand il est possible de se déplacer en toute autonomie.<br /> <br /> Nous constatons qu'il y a de vrais Phénix à Vierzon et qu'il se pourrait que pour certains d'entre eux le ramage se rapporte au plumage.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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