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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Bus : nouveaux horaires adaptés à partir de ce lundi

Publié par vierzonitude sur 6 Avril 2020, 05:40am

A compter du lundi 6 avril, un plan de transport adapté est mis en place. Le transport à la demande est suspendu. Consultez ici les fiches horaires du réseau. Depuis le lundi 23 mars, le réseau fonctionnait aux horaires d'été. Le service de transport à la demande était assuré de 8h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h30.

L'application Pysae est mise à jour régulièrement et reste opérationnelle pendant cette période.

 

Télécharger horaires_pta_covid_19_a_compter_du_6_avril_2020

Nouveaux horaires à compter du 6 avril

Contacts Le Vib'

La boutique info bus est fermée au public.

Pendant toute la durée d'application des mesures préventives, le personnel du réseau reste à votre écoute au 02 48 75 37 21.

Les horaires d'accueil téléphonique sont modifiés comme suit :

Du lundi au vendredi : de 9h00 à 12h00 et de 13h00 à 17h00

Le samedi de 9h00 à 12h00

Les appels peuvent par moment être renvoyés sur les téléphones mobiles du personnel, n'hésitez pas à laisser un message.

 

Limitation des contacts

Rappelons que les déplacements sont interdits

sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d'être munis d'une attestation pour :

 - Se déplacer de son domicile à son lieu de travail dès lors que le télétravail n’est pas possible ;

 - Faire ses achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés ;

 - Se rendre auprès d’un professionnel de santé ;

 - Se déplacer pour la garde de ses enfants ou pour aider les personnes vulnérables, ou pour un motif familial impérieux, dûment justifié, à la stricte condition de respecter les gestes barrières ;

 

Afin de limiter les contacts entre le personnel de conduite et les voyageurs, la vente de titre de transport à bord des véhicules est suspendue et une distance de sécurité est mise en place, isolant le poste de conduite.

Les équipes du réseau le Vib' appliquent également les conseils et recommandations communiquées afin de limiter la circulation du coronavirus. Les bus font l'objet de 2 désinfections chaque jour, notamment au niveau des barres et poignées de maintien.

Nous demandons à nos voyageurs d'observer entre eux une distance minimum d'un mètre à l'intérieur de nos véhicules et bien entendu de se munir de leur attestation dérogatoire.

Nous vous invitons à prendre soin de vous et vous remercions de votre compréhension.

 

Bus : nouveaux horaires adaptés à partir de ce lundi

Nous avons reçu ce message des conducteurs de bus de Vierzon :

"Nous ne reprochons rien aux personnes se rendant au travail, mais voir des gens sortir pour prendre le journal, faire un tour entier dans le bus juste pour se promener, ou faire ses courses tous les jours nous met hors de nous. 

Nous demandons à chacun d'être responsable car avoir simultanément plus de quinze personnes dans le bus est irresponsable. Soyez vigilant, faites vos courses pour plusieurs jours, ne vous promenez pas dans les bus juste pour prendre le soleil, pensez aux autres et à tous ceux qui risquent leurs vies ! Restez chez vous... Le virus roule avec nous !" 

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Commenter cet article
P
pierre de vierzon
03/04/2020 10:06
Les lieux confinés public sont des bombes. Chaque passager doit porter des gants (tissu ou plastique) pour éviter tout contact dans les bus, portes, chariot de magasin, et éviter tout contact avec les aliments. Masque ou écharpe obligatoire pour toutes les personnes transportées en bus ou en train...ect...S'est une question de vie ou de mort, il faut arrêter de plaisanter. Cela va durer longtemps, penser au personnel qui prend des risque pour nous.
Répondre
L
LoL
26/03/2020 11:10
Rien n'empêche de laisser conduire la grand-mère et de mettre en sécurité le chauffeur au fond du bus!! :-)<br /> Ah , bin, t'as voulu voir Vierzon , et bien tu vas être servi , avec mamie rodéo!! :-))
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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