Pourquoi ce livre et pourquoi maintenant ?
Tout est parti d’une discussion avec mon cher ami journaliste Jean-Philippe Noël, à propos de cette vidéo célèbre, ou l’on voit un singe ranimer un de ses congénères électrocuté. Et d’idées en recherches, ce livre est né.
Vous osez, dans votre introduction, un parallèle entre la condition animale, l'esclavage et la condition féminine, quelle passerelle dressez-vous entre ces trois sujets ?
Ce n’est pas véritablement un parallèle, sauf en ce qui concerne la lenteur de l’évolution des mentalités et des lois !

Vous n'êtes ni vegan, ni végétarienne, vous dites consommer de la viande, mais vous militez pour le bien-être des animaux que l'on tue pour les consommer, n'est-ce pas compliqué aujourd'hui de défendre la cause animale tout en continuant d'en manger ?
De tout temps, l’homme a tué des animaux pour les manger. Si la cause vegan est infiniment respectable, il ne faut pas se leurrer, cela ne deviendra pas général. Le problème vient du non respect de l’animal et des conditions d’élevage et d’abattage, qui devraient être les plus humains et non générateurs de souffrance. Ne pas considérer l’animal comme de la viande AVANT qu’il soit mort, et en consommer avec mesure, en se renseignant sur sa provenance.

Les animaux ont toujours fait partie de la vie de l'homme. Pourquoi en est-on, en 2019, à devoir prouver que les animaux sont doués d'empathie, de sensibilité et parfois d'une intelligence incroyable ?
Parce que la chose a longtemps été niée, il n’y a que depuis quelques dizaines d’années qu’on s’intéresse à l’animal en étudiant ses comportements, sa sensibilité, son intelligence propre, sans affirmer que l’homme est par principe supérieur.
Qu'est-ce qui vous frappe le plus dans les complicités animales avec l'être humain ?
L’absence de calcul, la générosité. Je ne veux surtout pas dire que les animaux sont « meilleurs » que les hommes en général. Seulement, à ma connaissance, aucune bête n’a inventé la torture...

Quel est votre animal préféré et pourquoi ?
Je n’aime pas cette idée de préférence. En ce qui concerne nos animaux familiers, je dis que le caractère du chat me convient mieux. Ce n’est pas pour cela que je n’aime pas les chiens.
Ce livre est-il un plaidoyer pour la défense de la cause animale sous toutes ses formes ?
Oui. Pour la défense du vivant. C’est urgent. Je ne tue plus jamais une araignée - elles sont en passe de disparaître...

Aimeriez-vous tourner dans un film uniquement avec des animaux ?
Surtout pas !
Faites-vous une différence entre les être humains et les animaux et si oui le(s)quelle(es) ?
Bien évidemment. Il ne faut pas donner dans l’anthropomorphisme. Toutes les espèces - y compris l’a animal humain - ont leurs propre spécificité et language. Mais il est vrai que j’avais parlé dans un de mes livres de « personnes animales » et je ne renie pas cette formule, de plus en plus utilisée par les éthologues, tant il est vrai que les animaux, eux aussi, ont leur personnalité.
Avez-vous déjà vu Vierzon comme le chante Jacques Brel et quel message délivreriez-vous aux lecteurs (et non lecteurs) vierzonnais ?
J’ai vu Vierzon de loin, je l’avoue, en passant la barrière de péage « VIERZON nord », sur le chemin de la Creuse !
10 - Avez-vous déjà vu Vierzon comme le chante Jacques Brel et quel message délivreriez-vous aux lecteurs (et non lecteurs) vierzonnais ?
J’ai vu Vierzon de loin, je l’avoue, en passant la barrière de péage « VIERZON nord », sur le chemin de la Creuse !