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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Ce tracteur de Vierzon dont Mumu Biquette en a fait tout un fromage !

Publié par vierzonitude sur 7 Mai 2020, 06:00am

En ce moment chez Mumu Biquette

En ce moment chez Mumu Biquette

Post paru en octobre 2018, on le remet pour le plaisir !

Fa-bu-leux ! Quand les talents de Vierzon se conjuguent, ça donne des choses extras ! D'un côté Mumubiquette et ses fromages connus au-delà de notre propre galaxie. De l'autre, Julie Béal, graphiste et photographe. Au centre, les fromages de Mumu et... le tracteur de Vierzon. Sans oublier Vierzon. Vous mettez le tout dans un shaker mais attention, il faut de la délicatesse pour que le mélange soit réussi.

Voilà le résultat : un fromage qui s'appelle Le P'tit Vierzon, avec pour dessin, un tracteur qui titille notre fibre vierzonnaise, évidemment ! Mumu a fourni le fromage, Julie a conçu l'étiquette et le graphisme, c'est du 100% vierzonnais. Enfin, du tracteur de Vierzon, on en fait tout un fromage, ce n'est pas trop tôt.

C'est génial. voilà une création qui répond à tant de critères et il n'y a que Mumu pour penser un truc pareil, elle qui a Vierzon jusqu'au bout des pis de ses chèvres, qui sait ne garder que le meilleur de tout, la preuve, ses fromages. Et la graphiste qui met la cerise sur le gâteau, Julie qui met son don de l'image au service de l'objet, et quel objet : on regarde un fromage on voit un tracteur; on regarde un tracteur, on voit Vierzon; on regarde Vierzon on voit un fromage...

C'est aussi une belle création gustativo-touristico-patriomonio-vierzonnaise au lait cru, une création fermière qui répond à tant de critères, il fallait y penser. On connaissait les pâtes sancerroises en forme de tracteurs, il y a maintenant les chèvres de Mumu qui carburent au Vierzon, à la fois le nom de l'engin et le nom de la ville. Bon, Mumu et Julie, message personnel : créez-nous un chèvre que vous appelleriez Le P'tit Brel, ou Le Grand Jacques ou le Vierzon-Vesoul. On compte sur vous !

Photos : Julie Béal

Ce tracteur de Vierzon dont Mumu Biquette en a fait tout un fromage !
Ce tracteur de Vierzon dont Mumu Biquette en a fait tout un fromage !
La Chèvrerie du Bois Cherriot - Les fromages de Mumubiquette

La Chèvrerie du Bois Cherriot - Les fromages de Mumubiquette

Bienvenue sur le site de la Chèvrerie du Bois Cherriot ! Producteurs de fromages de chèvre au lait cru à Vierzon dans le Berry.

http://mumubiquette.fr/

Julie Béal

Julie Béal

Je réalise avec passion des projets photographiques et graphiques pour différents secteurs d'activité : environnement, artisanat, énergie, santé, ingénierie, commerce, tourisme etc. avec des ...

http://www.juliebeal.com/

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Commenter cet article
L
LoL
28/10/2018 12:33
C'est très bon le fromage de chèvre et très bonne idée Vierzonnaise, et en plus j'aime bien ces bêtes.<br /> De plus ,c'est des animaux qui gardent toujours le sourire, même sur les photos!! :°)
Répondre
T
Tanche joyeuse de Reuilly
19/06/2018 11:27
Excellente idée ! <br /> <br /> La conjugaison de personnes talentueuses pour valoriser le patrimoine et le savoir faire local ! <br /> <br /> Bravo !<br /> <br /> C'est quand même dommage que la quincaillerie centrale soit fermée, je leur aurai bien proposé un projet de set d'outillage vierzonnais : une faucille & marteau estampillés "Jacques Brel", parce que à Vierzon quand on bricole on est pas des brêles !
Répondre
T
thierryexpat18
19/06/2018 06:12
G E N I A L !<br /> longue vie au p'tit Vierzon !
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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