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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Deux nouveaux départs de la place du Marché au Blé

Publié par vierzonitude sur 6 Juin 2017, 13:00pm

Le départ du dermatologue de la place du Marché au Blé pour l'ancienne pharmacie de Méreau, n'est pas un simple hasard. D'après nos informations, ce départ est dû au manque de sécurité de la place du Marché au Blé. Du coup, le dermato s'en va. Avec lui, et cela n'a rien à voir, l'épicerie qui s'était installée du Tunnel-Château à la place du Marché au Blé est retournée place du Tunnel-Château. Avec la fermeture de la fleuriste, du pressing et de la boulangerie, on ne peut pas dire que la place du Marché au blé a retrouvé de la vivacité avec les travaux de rénovation... Encre aurait-il fallu suivre les conseils des riverains. Et une place déconnectée de la rue piétonne voisine, c'est du grand n'importe quoi !

Deux nouveaux départs de la place du Marché au Blé

La place du Marché au blé, est l'exemple typique de la dichotomie qui existe entre les envies déraisonnables de couper des rubans tricolores pour alimenter les pages du journal municipal et les besoins réels en aménagement d'une place aussi stratégique que celle-ci. Souvenez-vous : la ville de Vierzon, en maque de béton, décide de rénover la place du Marché au blé, à contre sens des désirs des riverains et des commerçants.

Résultat : de belles photos dans la presse aux côtés d'un ministre (en l'occurrence celui des Finances, Pierre Moscovici), des discours lénifiants et un mépris affiché envers celles et ceux qui vivent la place. Du coup, la place du Marché au blé est une pâle copie de ce qu'elle fut, une place toujours vouée à la bagnole, avec en haut, un imbroglio de panneaux qui, si on rate la route à gauche, vous fait aller directement rue Joffre. Bref, un truc de technocrates mal fagoté. Mais surtout, une ineptie urbanistique sans nom : pourquoi restaurer la place Foch sans restaurer la rue Joffre ? 

D'autant que les élus ont cru qu'en mettant un bitume neuf avec des pavés neufs aussi, le commerce allait refleurir. Erreur. Si l'Intrigue peut étaler sa terrasse, c'est bien là tous les bienfaits de cette place qui ne trouve pas son rythme. Les deux bistrots sont toujours là, heureusement, ainsi que la boulangerie. Myriam a retrouvé sa place. Une seconde épicerie (transfuge du Tunnel-Chateau) a ouvert pas loin de la première à s'être installée. Toutefois, le pressing a mis la clef sous la porte. La fleuriste, faute de visibilité n'a pas duré longtemps. Et le cabinet d'assurance M.M.A va déménager place Foch. En clair, le nouvel aménagement de la place du Marché au blé n'apporte aucune plus-value.

Ce n'est qu'un immense parking, et rien d'autre qui souffre de la désertion et de l'abandon politique de la rue Joffre. Parce que déconnecté cette rue de la place, c'est un peu comme si on déconnectait les travaux de l'îlot Rollinat de l'avenue de la République... Ah mince, c'est le cas. Mauvais exemple. Du coup, la place du Marché au blé tente de résister au désert voisin. Et ce n'est pas facile. Une fois de plus, les élus bétonneurs ont cru bon que leur intuition les sauverait, mais depuis qu'ils ont coupé le ruban, ils ne s'en préoccupent plus du tout. Le mot d'ordre est très simple : parquer les commerces avenue de la République et faire le vide autour. Ah oui, ça c'est de la politique vierzonnaise !

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A
Il est vrai que un rendez-vous le soir, l'hiver à 18h chez le dermatologue, ça ne donnait pas envie. Même chose pour le cabinet de pédicure de la rue Porte aux Bœufs qui a déménagé en Février.
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H
Une place sans voitures avec au milieu un manège, ç'aurait été plus joli.
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A
Et de plus, on l'a vu lors de la ballade handis-valides de mardi dernier, les pavés sont mal jointés, aucun cheminement n'a été prévu pour les personnes en fauteuil roulant, a fortiori dans les rues qui accèdent à la place, sans parler de l'Eglise Notre Dame impraticable autrement qu'en "deux-roues". Je pense honnêtement que les techniciens croyaient la place accessible lorsqu'ils l'ont conçue, sauf que, encore une fois, ils ne se sont pas fait conseiller par les seuls réellement capables de le faire : le fauteuil et la personne secouée dedans sont les juges suprêmes ! Nous l'avons constaté lors de cette ballade, ce ne sont pas les ingénieurs dans leur bureau qui sont les mieux placés pour améliorer l'accessibilité, ce sont les ouvriers, sur le terrain, qui, s'ils étaient sensibilisés à cette problématique, auraient le réflexe de rajouter, ici une petite pente, là quelques truelles de ciment ou d'enrobé à froid... Bref, comme dans l'aménagement de la ville en général, un peu de bon sens pratique remplacerait aisément les plus beaux discours.
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