2.054.605 euros, pour la phase 1 du pôle d'échange multimodal de la gare.
Plus de deux millions d'euros entre la voirie et les réseaux divers (1.577.227 euros), les espaces verts (228.301 euros), les terrasses extérieures bois sur plots (52.560 euros), le gros œuvre, portail- clôture, (78.183 euros) et l'électricité (118.334 euros).
L'argument est fallacieux et biaisé, un élu l'a pourtant rappelé lors du dernier conseil municipal : "C’est un secteur patrimonial essentiel et cela représente une entrée de ville pour deux millions de voyageurs par an."
Sérieux ?
Croit-il vraiment cet élu, que les deux millions de voyageurs qui transiteront chaque année par la gare, iront respirer l'air de la place de la gare quand de nombreux voyageurs passent d'un train à un autre ?
Et que signifie cette entrée de ville ? Il s'attend à quoi l'élu qui nous sert cette fiction, que les voyageurs posent leurs valises à Vierzon parce qu'il y aura de l'herbe sur la place de la gare ?
Est-ce qu'on peut-être sérieux deux minutes dans cette ville ? Avec autant d'argent, on donne une nouvelle vie à l'avenue de la République, ou au quartier piéton ?
Nos élus salivent devant deux millions de voyageurs qui ne viendront pas grossir les rangs des habitants de cette ville mais se moquent des propres habitants de cette ville en refusant d'aménager des lieux qu'ils fréquentent au quotidien.
Cette place n'est qu'un faire-valoir des élus pour faire oublier la calamiteuse place Jacques Brel, véritable four micro-ondes dans une ville qui se vante de lutter contre le réchauffement climatique en semant de l'herbe à la place des pavés et en voulant artificialiser dix-sept hectares de prairies en faisant croire à des centaines d'emplois.
En revanche, pour lutter contre le jemenfoutisme des citoyens vierzonnais, il n'y aucune ligne budgétaire.