Le commerces fermés sont une plaie pour les commerces qui restent ouverts. C'est pour cette raison que Vierzonitude lance une opération de promotion des commerces vierzonnais à travers celles et ceux qui les fréquentent. Rien de tel pour redonner le moral aux commerces qui sont encore ouverts et qui accueillent leurs clients. Soit vous envoyez un selfie avec votre commerçante ou commerçant préféré ou une photo du commerçant ou la vitrine à vierzonattitude@gmail.com avec un petit mot sympa que nous publierons, soit vous laissez un message sur la page Facebook de Vierzonitude. Allez, on se jette à l'eau avec la Maison de la presse de Vierzon.
Qui ne connaît pas Yannick (Boulais), à Vierzon-Villages, ne connaît pas les tréfonds de l'âme commerçante de cette ville. Un lecteur fidèle de Vierzonitude nous envoie ceci, pour mettre la puce à l'oreille de celles et ceux qui n'auraient jamais franchi le seuil de son commerce : "Je voudrais vous signaler, ce qui est pour moi, un excellent traiteur qui est juste en face du cordonnier Dominique à Villages. Il apportait une fois par semaine des plats à ma mère qui ne pouvait plus marcher ni se déplacer et ce gracieusement en arguant que c'était sur son chemin."
C'est avec plaisir que nous transmettons cette brassée de compliments avec cette autre : "C'est un cas particulièrement intéressant de réussite et de transmission de commerce. Son prédécesseur voulait partir en retraite et recherchait quelqu'un. Il a rencontré ce jeune homme à l'époque, qui était apprenti et je crois bien noté pour ses compétences, il lui a fait confiance et c'est ainsi que la transmission s'est déroulée pour le plus grand plaisir des habitants du quartier."
La terrine de lapin vaut le détour. Mais pas seulement. Car l'esprit de la charcuterie, c'est le commerçant lui-même. Et Yannick a su créer le lien nécessaire pour prouver chaque jour que sa boutique est trop petite. En fait, il manque un comptoir (mais vous verrez qu'il manque des comptoirs ans de nombreux commerces de cette ville !) pour s'y accouder et discuter avec les autres clients en attendant.
C'est aussi ce fond de caractère du quartier de Villages qui veut qu'on prenne le temps entre la charcuterie, la boulangerie, l'épicerie et le marchand de journaux, le bistrot pour y faire dévaler le petit café du matin. Villages porte si bien son nom parce que les commerçants ont compris la mécanique et y mette ce qu'il faut dans les rouages pour que ça tourne bien. Chez Yannick, quand la clim' souffle un peu trop fort et vous percute le côté gauche, il est difficile de se tourner pour changer de côté, avouez que ça ferait mauvais effet de faire la queue en sens inverse. N'empêche qu'il faut louer son sens du commerce et ne pas hésiter, une seconde, à faire tintinnabuler sa porte vitrée. Allez-y de la part de Vierzonitude, ça nous fait vraiment plaisir !