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Vierzonitude

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Forum république : le pressing ferme définitivement le 30 juin

Publié par vierzonitude sur 28 Juin 2022, 09:13am

Forum république : le pressing ferme définitivement le 30 juin

Le Forum république va s'enfoncer un peu plus dans la vacance comerciale avec la fermeture définitive, le 30 juin, du pressing, comme on peut le lire sur le porte. Après le départ du coiffeur (jamais réoccupé) pour la place Foch, après la fermeture de l'opticien (pas réoccupé), après la fermzeture de Servix et du Point-presse, voilà le cinquième pas-de-porte vide du Forum république qui pointe son nez.

Il reste la Mission locale, le Comptoir pour les bus, la mutuelle, optique et audition, la pharmacie et le supermarché, dont les murs ont ou pas été achetés pa la communauté de communes, ont ou pas, car on n'en sait pas de plus là-dessus, la communauté de communes semble d'ailleurs très discrète. A part expliquer voiloir transformer le Forum en port urbain pour 5,4 millions d'euros, c'est tout ce que l'on sait.

Ce Forum est une illusion de centre-ville ratée, une chimère de centre commercial jamais fini (il manque l'Arche, d'où le nom de l'hôtel), un fantasme d'architecte qui a commis à Bourges, une autre horreur de ce style (Le Prado).  Rien n'a jamais été dans cet ensemble moche. 

Forum république : le pressing ferme définitivement le 30 juin
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R
Robert
17/02/2022 11:14
Un autre exemple raté dont on parlera dans 20 ans c'est la fameuse vague !!!!!!!!<br /> Alors celle'la fallait la faire !!!!!!
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J
Joël Machère
22/12/2021 02:02
Plusieurs interrogations s'enchaînent à la suite de l'annonce de l'achat des murs de la pharmacie. <br /> Où la garder en centre-ville? <br /> <br /> Mais si la pharmacie doit se déplacer à cause de la Marina, alors l'opticien-audioprothésiste aussi devra être racheté et relogé? Pourtant, il est fort essentiel, pas cher et de bonne qualité aussi. <br /> <br /> Mais si la pharma et l'optique se relogent, alors l'hôtel Arche doit se reloger aussi? Pourtant, il est l'un des mieux notés et des mieux placés pour les troupes qui vont jouer au Mac Nab notamment et qui font de cet hôtel un outil également culturel.<br /> <br /> Mais si la pharmacie, l'optique et l'hôtel se relogent alors le pressing aussi? Pourtant, il est le seul en centre-ville et fort pratique à pied. <br /> <br /> Et si tout cela se reloge, alors le Carrefour Market aussi? Pourtant, malgré son environnement, il est fort pratique, utile et surtout essentiel pour la vie quotidienne du centre-ville, à pied, il est à proximité de bien des gens sans force, sans voiture, sans temps libre, et il offre des produits variés et de qualité. <br /> <br /> Alors? Alors? Alors? <br /> <br /> Comment maintenir aussi ce qui est essentiel? Car le Forum République n'est pas un endroit à rejeter. Il n'est pas totalement attirant, tout n'y est pas reluisant et parfaitement peint et entretenu. Mais il existe et apporte des services essentiels à tous. <br /> <br /> Raser tout cela pour le plaisir de tout enlever, ce serait nier les activités humaines aussi positives qu'il permet de maintenir, de partager, de créer. <br /> Le renouveler en Marina, pourquoi pas ? Mais il faut garder en centre-ville ce qui fait l'offre aussi originale et essentielle de ce lieu trop facilement méprisé. <br /> Derrière son emballage peu décoratif, il a un rôle essentiel et vital. <br /> Et puis le plan Marina demande de la faisabilité et de la viabilité: il faut que cela soit attirant et durable malgré les soucis de sécheresse qui ont déjà touché l'Yèvre à plusieurs reprises. <br /> Attendons des précisions à long terme avant de vouloir tout détruire. <br /> <br /> La vie que représente ce lieu, même "laide" et " fragile, doit être prise en compte, respectée, préservée et améliorée.<br /> Et certainement pas niée ou biffée ou effacée.
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L
LoL
27/10/2021 11:37
En fouillant en bas derrière la grille , on va sûrement retrouver une vieille quatre chevaux flambant neuve en train d'attendre son bon conducteur, pris par la folie de consommation du quartier ,en plein expansion!! ;-)
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F
Fastbernie
27/10/2021 01:35
C'est quand même curieux, plus les diverses équipes municipales ont bétonné, plus les bâtiments sont partis en quenouille!! un conseil, comme ça, en passant : arrêtez de bétonner! Ou bien, pour raccourcir encore le cycle de vie de constructions merdiques, construisez directement des friches industrielles! Pour attirer le touriste, ya pas mieux! Virtuo pourrait même en être le prototype!... on s'offrirait des morceaux de la chape de béton inutile comme les morceaux du mur de Berlin en son temps!...
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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