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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


François Dumon est redevenu délégué au commerce !

Publié par vierzonitude sur 24 Octobre 2016, 16:18pm

Qu'est-ce qu'on rigole à Vierzonitude. Tout commence par la fiche ds élus. Voilà qu'on s'(aperçoit que François Dumon est encore, sur le site de la mairie, vice-président de la région Centre alors que Martine Raimbault, élu F.N., qui lui a ravi sa place, n'y est pas ! Du coup, il faut attendre un peu pour que le site de la ville change les intitulés. François Dumon n'est plus, sur sa fiche municipale, vice-président de la région Centre. Il devient Conseiller municipal délégué, délégué à quoi, on ne sait pas et président de la communauté de communes. Sachant que Martine Raimbault, n'a toujours pas droit à son titre de conseillère régionale; Vierzonitude fait un petit mot pour dire que François Dumon n'est plus conseiller délégué au commerce et à l'artisanat. Que fait la ville de Vierzon ? Elle corrige et remet à François Dumon, son titre de délégué au commerce et à l'artisanat. Mais Martine Raimbault n'a toujours pas droit à son titre de conseillère régionale...

Il y a une semaine et demi (à gauche); il y a quelques jours (au centre); aujourd'hui lundi 24 octobre (à droite).
Il y a une semaine et demi (à gauche); il y a quelques jours (au centre); aujourd'hui lundi 24 octobre (à droite).
Il y a une semaine et demi (à gauche); il y a quelques jours (au centre); aujourd'hui lundi 24 octobre (à droite).

Il y a une semaine et demi (à gauche); il y a quelques jours (au centre); aujourd'hui lundi 24 octobre (à droite).

Non, merci, pas d'applaudissements. Quoi, faut bien qu'on rigole un peu. Bon, l'erreur a été corrigée. François Dumon, l'élu au commerce, n'est plus, sur le site de la ville, vice-président de la région Centre. Il est devenu président de la communauté de communes. Il était temps. Mais Martine Raimbault, l'élu Front national qui a ravi au P.C un poste de conseiller régional n'a pas droit à son titre. Un oubli involontaire bien sûr.

François Dumon est redevenu délégué au commerce !
François Dumon est redevenu délégué au commerce !
François Dumon est redevenu délégué au commerce !

C'est évidemment anecdotique mais tellement drôle ! Sur la liste des élus que l'on trouve sur le site de la ville de Vierzon, notre conseiller municipal délégué au commerce, François Dumon, est toujours, vice-président de la région Centre. Eh non, il faudra lui dire que ce n'est plus le cas et faire remonter l'information. En revanche, Martine Raimbault, conseillère municipal Front national, elle, n'a pas droit à son titre de conseillère régionale. C'est vrai qu'il y a des postes perdus par certains et des postes gagnés par d'autres qui donnent quelques aigreurs d'estomac... Remarquez, lors des dernières élections européennes, le candidat François Dumon avait toujours pour activité, la soudure... Quoi que ce peut être utile pour colmater des brèches.

François Dumon est redevenu délégué au commerce !
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Commenter cet article
L
Liberté
18/10/2016 18:16
Anecdotique, pas si sûr.<br /> Pourquoi cet entêtement, pourquoi par exemple J Rousseau n'est pas qualifié d'ancien député ?<br /> Enfin souvenez vous en 2012, la candidate socialiste sommée de se retirer.<br /> Nous avons une municipalité communiste, et ils n'ont pas changé,la communication est confisquée par le Parti dit Bolchevique à la Française .
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N
nounouche
13/10/2016 16:10
ça doit faire un moment qu'il n'a pas touché un poste à soudure, ni endossé un bleu de travail !!!!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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