On ne va pas se la raconter : mais pourquoi avoir baptisé une place Jacques Brel, pourquoi avoir déployé une immense bâche sur laquelle on peut voir son visage, pourquoi avoir invité la maire-adjointe à la culture de Vesoul et surtout France Brel pour s'arrêter en si bon chemin ?

L'idée d'une fresque sur le pignon de l'ancienne Rotonde, à l'angle de la rue Voltaire, est une bonne idée. Loin de nous de critiquer les choix artistiques des quatre projets présentés. La seule question qui nous vient est celle-ci : pourquoi ne pas avoir réalisé une fresque en rapport avec Jacques Brel ?

A Vierzon-Village, s'il existe une fresque qui évoque la porcelaine (place Rousseau). Une autre les tracteurs, au-dessus de la cordonnerie. Une troisième, la SNCF (sur le transformateur route de Tours). Et là, en centre-ville, on va réaliser une fresque qui n'évoque rien de vraiment Vierzonnais à cet endroit ! Pourquoi avoir refusé l'idée d'une fresque sur Brel ?
A Vesoul, nous avait confié la maire-adjointe à la culture, Fabienne Happe, une fresque de 17 mètres est prévue avec pour thème Jacques Brel. Et nous, à Vierzon, nous inaugurons en 2019, une place Brel, et la fresque qui dominera la place n'aura aucun lien ? Parti pris ? Volonté de ne pas trop en donner aux passionnés de Brel qui ont poussé à la roue pour qu'une place porte son nom à Vierzon ? C'est un mystère.
Un mystère qui montre pourtant le paradoxe vierzonnais : on fait une place Brel sans fresque à son sujet. On met un tracteur sur un piédestal mais sans musée. On crée la place Gabriel Péri et on l'embellit dix ans plus tard... Bon pour la fresque de la place Jacques Brel on a une idée : un portrait du rugbyman Sofiane Guitoune, sélection pour le mondial de rugby à la rentrée au Japon. Au moins, il est Vierzonnais et ce n'est pas Brel !