Parce qu'on ne peut pas rester indifférent à la fermeture des Galeries, au sort des huit personnes qui y travaillent. Parce qu'on ne peut rester indifférent à la disparition de ce magasin, un magasin de plus, et à d'autres qui vont suivre. On ne peut pas non plus rester indifférent à la mort lente du centre-ville, à e centre-ville que nous avons connu vivant, si vivant.
On ne peut pas non plus se laisser bercer d'illusions. C'est vrai, le problème du commerce ne concerne pas uniquement Vierzon, mais ce n'est pas une bonne raison pour ne rien faire, ne rien tenter, rester chez soi en attendant mieux ou pire.
Vierzonitude a toujours soutenu la cause du commerce, des commerçants et des habitants qui pâtissent des fermetures. Nous n'avons jamais dit que c'était simple, que tout pourrait se régler d'un claquement d'un doigt, mais c'est aussi une affaire dont doit se saisir le citoyen, l'habitant de cette ville.
Nous étions là, avec d'autres pour Myriam, Véronique, pour les salariés de Plus, pour les commerçants de la rue Joffre, pour la maison de la presse. Pour soutenir ou tenter quelque chose. Nous n'avons pas fait de miracle, pas plus que certains en responsabilité mais pas moins non plus. Au moins, nous étions là. Et nous devrons y être, samedi 23 novembre, à partir de 11h30, devant les Galeries. Etre là pour dire qu'on ne se résigne pas à une énième fermeture de magasin.
On ne peut pas laisser partir huit emplois, on ne peut se résoudre à voir des commerces fermer sans ne rien faire, débattre, réfléchir. Il est impossible de rester là, à regarder, sans au moins être aux côtés des salariés. Et si Vierzonitude devait y être seul, peu importe, au moins il y sera.
Vierzonitude s'est toujours intéressé au sort des commerces et des commerçants. En décembre 2014, un comité informel s'était créé, baptisé "T'es de Vierzon si t'es pas un mouton", et nous étions aux côtés de Myriam (robes de mariées) qui, à l'époque, devait quitter son pas de porte de l'avenue de la République sans solution de rechange. Nous étions là.
En février 2015, ce même comité informel devient le comité de défense du quartier piéton historique, avec pour point de départ, une mobilisation pour la rue Joffre. Nous avions mis une table, cu café et nous étions partis à la rencontre des commerçants et des riverains de cette rue.
En juillet 2015, nous étions là aussi pour soutenir les trois salariés du magasin Plus (ancienne Poste) qui fermait ses portes. Personne en dehors d'une poignée de citoyens n'était venu les soutenir.
En décembre 2016, même logique citoyenne rue Joffre pour la fermeture du magasin de Véronique. France 3 était même venu faire un direct dans cette rue !
En mars 2018, un comité de soutien à la maison de la presse se créé après l'annonce de son redressement judiciaire. Nous étions là pour tenter quelque chose.
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Vierzon : un comité de soutien créé pour sauver la maison de la presse
La maison de la presse de Vierzon est en redressement judiciaire depuis le mois de janvier. Pour faire revenir la clientèle, un comité de soutien organise une fois par mois une journée d'animations