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Hôpital : l'intervention d'un élu de l'opposition enflamme le conseil municipal - Vierzonitude
L'intervention du conseiller municipal d'opposition, Franck Piffault, à propos de l'hôpital de Vierzon, n'est pas passée inaperçue, jeudi soir. Elle a même profondément agacé les élus de la...
"Une raison du déficit chronique de l'hôpital : absence d'aide de l'Etat et de l'ARS (Agence régionale de santé) dans les différentes rénovations et extension du CHV (Centre hospitalier vierzonnais)." C'est ce que Vierzonitude a pu lire sur un document qui recense, depuis 2004, les investissements de l'hôpital de Vierzon dans le cadre des phases 1 et 2 du plan directeur.
La phase 1 (2004 et 2006) fait état d'un montant de 8.403.000 euros TTC. Cette phase comprend la restructuration et l'extension des urgences et de la maternité sous peine de fermeture, à l'époque. S'ajoute la restructuration du secteur stérilisation et l'aménagement d'un secteur archives et magasins ainsi que d'un secteur zone de propreté. Cette première phase a été financée à 100% par un emprunt de l'hôpital.
La phase 2 (2006-2010) fait état d'un montant de 22.287.000 euros TTC. Cette deuxième phase comprend la mise en sécurité incendie du site Mérigot, la construction du bâtiment Robert Leroux, la construction d'un bâtiment EHPAD (Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes) d'une capacité de 41 lits sur le site de la Noue, réaménagement des extérieurs du site de la Noue y compris les réseaux enterrés. Cette deuxième phase a été financé à 100% par emprunt. L'agence régionale de santé a aidé l'établissement à hauteur de 900.000 euros concernant la mise en sécurité incendie.
La phase 3 (entre 2010 et 2012) fait état d'un montant de 1.305.000 euros TTC. Cette troisième phase comprend la démolition du bâtiment USN sur le site de la Noue, un aménagement d'un bureau sur le site Mérigot et consultation FSE (feuilles de soins électroniques) sur le site Mérigot. Cette troisième phase a été financée à 100% par emprunt.
L'hôpital de Vierzon a donc emprunté 32 millions d'euros pour financer ces trois phases de travaux, avec seulement une participation de l'ARS de moins d'1 million d'euros.
La chaufferie bois du site de la Noue, coût total, 1.920.000 euros, a été financée à 30% par un emprunt de l'hôpital et à 70% par une subvention du Feder.
Pourquoi l'Agence régionale de santé n'a-t-elle financé aucun de ses investissements ?
Pourquoi le conseil d'administration de l'époque et le conseil de surveillance n'a-t-il pas réagi ?
Pourquoi, sans aide de l'ARS, le conseil d'administration/de surveillance a-t-il autorisé ces investissements qui allaient plomber l'hôpital ?
Est-ce l'ARS qui a refusé de participer ou l'hôpital qui n'a pas demandé ?
