Au fait, il en est où le fameux festival Vierzon, belle et rebelle, que notre bon maire nous avait annoncé, au lendemain de sa réélection ? Bon, prévu le week-end de Pentecôte, il avait été annulé en raison de la crise sanitaire. Le festival Vierzon belle et rebelle devait avoir lieu du vendredi 21 au lundi 24 mai, au B3. Cette première édition devrait être reprogrammée l’année prochaine, nous disait-on. Mais dites donc, on y est l'année prochaine et que nenni !
Ce nouveau festival vierzonnais devait être un festival arts, luttes et résistance. Tout un programme... vierzonnais ! Ce festival, lisait-on dans le programme du théâtre Mac-Nab, "s’attachera à raconter les liens qui existent entre les arts et les luttes. La première édition s’appuiera sur l’histoire de notre ville liée étroitement aux luttes et résistances et révèlera l’un de ses visages : « Vierzon la belle, Vierzon la rebelle ». Avec distribution de carte de la CGT pour chaque entrée ? Ce week-end festif s’adressera à la cité rassemblée et fera dialoguer toute la diversité artistique et culturelle : musiques, littérature, arts plastiques, théâtre, cinéma mais aussi rencontres, conférences et moments conviviaux. Une seule limite celle de notre imagination !"
Nous écrivions alors, narquois que nous sommes : "Si le mystère est bien entretenu sur le futur festival Vierzon belle et rebelle qui sonne plus comme un meeting de Mélenchon que comme un festival artistique, on se régale à lire, dans la presse, ce que la maire-adjointe à la culture en dit. Il paraît que ce festival doit permettre "aux habitants de se réapproprier leur territoire et son histoire". Joli morceau de langue de bois. Si d'un autre coté, on ne confisquait pas l'histoire aux Vierzonnais, ils n'auraient pas besoin de se la réapproprier."
Mais au fait, c'est dingue : ce festival Vierzon, belle et rebelle, n'aurait-il pas été remplacé par le festival du film de Demain ?