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Vierzonitude

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La maison à pans de bois, bientôt tout un cinéma !

Publié par vierzonitude sur 8 Août 2019, 05:20am

La maison à pans de bois, bientôt tout un cinéma !
La maison à pans de bois, bientôt tout un cinéma !
La maison à pans de bois, bientôt tout un cinéma !
Vierzon Cinéma | Projet Audio Visuel | Animé par Dorian Degoutte

Vierzon Cinéma | Projet Audio Visuel | Animé par Dorian Degoutte

http://www.vierzon-cinema.fr/

Dans le cadre de la pépinière commerciale, la maison à pans de bois, devenue propriété de la communauté de communes, a trouvé son locataire. Un chouette projet de maison du cinéma va voir le jour, derrière les colombages de cette très belle maison. On y montera des films sur Vierzon, on y projettera des films, on y organisera des expositions, des thématiques. Et nous vous en dirons plus un peu plus tard ! 

La maison à pans de bois, bientôt tout un cinéma !

La communauté de communes va faire jouer son droit de préemption urbain renforcé à l’occasion de la vente par ses propriétaires, de la maison à pans de bois, à l'angle de la rue Joffre et de la place du Marché au Blé, un immeuble à usage mixte commerce et logement situé 36 rue du Maréchal Joffre à Vierzon. La communauté de communes explique sa décision "en vue d’organiser l’accueil des activités économiques et artisanales et de sauvegarder le patrimoine bâti du centre historique."

La communauté de communes acquiert cet immeuble au prix de 55 000 euros net vendeur, frais de commission de 5 000 euros en supplément.

Si la maison à pans de bois, rue Voltaire (récemment rachetée par un Berruyer pour en faire une maison du champignon) est emblématique de la ville de Vierzon, que dire alors de cette de la rue Joffre. 

Pourtant, elle en impose cette maison à pans de bois, et c'est une vraie ! Il faut lever la tête pour la voir mais elle s'impose dans la rue Joffre et c'est dommage de ne pas s'en servir comme fer de lance d'une rue en déshérence, écrivait Vierzonitude il y a quelques mois. L'appel semble avoir été entendu.

La maison à pans de bois, bientôt tout un cinéma !
La maison à pans de bois, bientôt tout un cinéma !
La maison à pans de bois, bientôt tout un cinéma !
La maison à pans de bois, bientôt tout un cinéma !
La maison à pans de bois, bientôt tout un cinéma !
La maison à pans de bois, bientôt tout un cinéma !
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Commenter cet article
C
christian
11/08/2019 09:43
j'ai ouvert mon cabinet d'assurances ATHENA puis ALLIANZ dans ce local, j'y suis resté de juin 1995 à avril 2002 bel endroit commercial avec beaucoup de passage à l'époque
Répondre
N
Napoleone
08/08/2019 20:32
Je ne sais pas ou il trouve tout cet argent. Peut être Poutine ????????????
Répondre
N
Napoleone
08/08/2019 20:31
De mieux en mieux ...
Répondre
J
J
17/05/2019 09:50
Êtes-vous certain que ce n’est pas pour la démolir et faire un parking à la place ?<br /> Il faut être méfiant à Vierzon, certains ont le bulldozer qui les démange...
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R
Robert
17/05/2019 09:10
C'est bien ce projet de cinéma Vierzonnais,mais pourquoi ce bâtiment là,et pas le vieux cinéma France2 qui est fermé?<br /> Bien curieux cette logique mais bon,il vaut mieux un petit musée de l'histoire de Vierzon en cinéma, que de laisser pourrir dans des cartons, les photos et autres documents qui a fait l'histoire de notre ville!<br /> <br /> Enfin,rassurez- nous, ne faites pas faire les travaux par " les oiseaux "qui ont soit disant rénové notre Dame de Paris, sinon ce ne sera pas la veille que les portes seront ouvertes !
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U
un autre
05/12/2018 10:50
Futur bureau de l'OCAV ou annexe office de tourisme ?
Répondre
K
Kheops
27/04/2018 11:13
Cette maison aurai été construite vers 1500 selon le cadastre.
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V
valérie
25/04/2018 20:07
cette maison a abrité la "boutique d'Edith" ! un adorable magasin de bijoux fantaisis !
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D
duchemol
11/08/2019 09:40
avant il y avait une boulangerie et une histoire de coup de fusil ( amant maitresse du boulanger ou de la boulangère je ne sais plus ? )

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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