Je pense que certains de nos concitoyens( en un mot) n'ont plus les valeurs du vivre ensemble du respect du bien commun et se comportent comme s'ils étaient seul sur terre. Même si certains n'ont les moyens de transporter leur meubles ou déchets ( encore que certains ont des amis ou famille ayant des fourgons. C'est trop facile de dire que la ville enlèvera bien. Je veux bien qu'on supprime des enseignements a l'école a apprendre et a assimiler sous la contrainte mais si c'est pour un tel résultat... Je propose que la police municipale recherche et voit ces gens pour un rappel au civisme a la loi
@JcDusse, Effectivement, cela serait le minimum à faire dans ce cas là, mais il faudrait également suspendre tous les droits perçus pendant au moins 6mois(sécu, alloc etc..) et définitivement en cas de récidive.<br />
Seuls les droits des enfants resteraient en places uniquement pour leurs avenirs, mais non payés directement aux parents délinquants mais directement aux organismes concernés pour les droits des enfants, afin que ces derniers ne les détournent de leurs objectifs éducatifs et sociales .<br />
Pour l' argents des fournitures scolaires par exemple, des factures seraient remboursées rapidement, après l'envoi aux caisses d'allocations familiales ou bien pour les plus démunis,une autorisation d'un certain montant, à faire soit à la caisse ou par internet , pour tel ou tel magasin choisi. <br />
L'argent des Français ne doit plus être détourné par ces genres d'énergumènes qui ne pensent qu'à profiter des failles du système pour en détourner le principe de base pour l'avenir de nos prochaines générations et le maintien en pleine forme de notre sécurité sociale et familiale.
J
JcDusse
23/06/2019 09:07
Un mois de prison ferme, après 3 ou 4 cas, le problème serait réglé dans toute la France.
A
AR
21/06/2019 10:41
et à 30m rue Fournier même chose ( je n'ai pas pu copier coller la photo)
C'est normal , tant que la Mer.. ne touche pas la cime de l'arbre, rien ne sera fait, c'est plus facile ainsi pour embrasser les oiseaux de passage,sur les hautes branches!!:-)<br />
<br />
Vaut mieux être pote en ce moment, avec les oiseaux, car sinon ils risquent de vous pondre des canapés sur votre belle bagnole!! :-)
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.