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Vierzonitude

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L'ancienne école de musique transformée en logements locatifs

Publié par vierzonitude sur 19 Juin 2020, 17:20pm

L'ancien conservatoire de musique rue du cavalier est en train d'être complètement réhabilité en vingt-cinq logements T2 et T3.

L'ancienne école de musique transformée en logements locatifs
L'ancienne école de musique transformée en logements locatifs
L'ancienne école de musique transformée en logements locatifs
L'ancienne école de musique transformée en logements locatifs

1 617 189 euros : c’est le montant total des travaux nécessaires à transformer l’ancienne école de musique de la rue Cavalier en vingt-cinq logements locatifs. C’est donc la SCI VRDC, de Theillay, qui a présenté ce projet de réhabilitation complète de ces bâtiments, avec transformation de ceux-ci en une résidence de 25 logements locatifs sociaux.

La SCI a sollicité un prêt accordé par la Banque des Territoires (constitué d’une ligne de prêt, rattachée à l’enveloppe Prêt Renouvellement Urbain Action Cœur de Ville) pour les projets situés dans le périmètre d’une opération de revitalisation du territoire dans le cadre du plan national Action Cœur de ville, d’un montant de 810 201 euros. Ce prêt est conditionné à la garantie de la collectivité compétente, c’est- à-dire la ville de Vierzon, à hauteur de 50 % de l’emprunt. La ville de Vierzon est compétente en matière d’habitat privé pour garantir ce prêt pour un montant de 405 100 euros.

 

La ville de Vierzon a vendu l'ancienne école de musique, rue du Cavalier, sur une parcelle de 4.216 m², aux enchères pour 200.000 euros. Un projet immobilier d'une vingtaine de logements concerne cet immeuble. Les locataires pourront voir passer les trains. Une bonne chose pour cette partie de la rue du Cavalier.

Rappelons qu'avant d'être une école de musique, les locaux ont abrité une école et un hôpital pendant la guerre. Si vous avez des photos ou des souvenirs particuliers, à propos de ce lieu, n'hésitez pas : vierzonitude@gmail.com

 

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L
Leon
07/12/2019 08:33
Si je comprends bien cette toute jeune SCI se voit garantir qu’en cas d’échec financier, c’est la ville qui assume
Répondre
P
Patti
07/12/2019 16:40
ce n'est pas la ville qui assume..ce sera l'argent des Vierzonnais qui servira à cet échec.....
T
thierryexpat18
07/12/2019 06:53
Depuis quand la ville se porte caution pour des projets privés ?
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F
fleurdesiles
06/05/2019 17:15
J'espère juste que les locataires seront corrects, propres et pas trop bruyants car c'est trop souvent le cas dans ce quartier A bon entendeur !!!
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F
Fanfan
26/04/2019 16:08
Avant d'être l'école de musique , c'était un C.E.G (collège d'enseignement général ) de filles , jusqu'au début des années 1970.
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V
visiteur
14/10/2018 20:08
La ville ne fait pas des logements sociaux?Car il y en a de programmé en masse à Vierzon.<br /> Pour mettre des migrants bien sur !
Répondre
J
J
14/10/2018 14:05
Le gros propriétaire immobilier de la ville se débarrasse de ses biens !! Enfin, cette fois, il n'a pas sorti son bulldozer..
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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