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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


L'eau toujours impropre à la consommation à Nohant-en-Graçay et en partie à Graçay

Publié par vierzonitude sur 31 Janvier 2021, 18:04pm

La situation de l'eau potable dans le Graçayais (Nohant et une partie de Graçay) devait s'arranger un peu ce dimanche. Samedi, le président du syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable SIAPA Graçay/Saint-Outrille/Nohant en Graçay, Adrien Baert, a enregistré un message vidéo qu'il a diffusé sur la page facebook de Graçay. On y apprend que suite aux fortes pluies de ces derniers jours, le captage principal situé à Nohant-en-Graçay a été touché par une infiltration d'eau extérieure chargée en boue. Les pompes se sont arrêtées et le château d'eau s'est vidé, d'où la distribution d'eau potable aux habitants touchés, l'eau au robinet étant impropre à la consommation.

Toutefois, pour éviter la pénurie, l'eau a été remise mais pas pour la consommation ménagère. De nouvelles instructions devraient être données ce lundi. Le forage n'étant pas profond, il est sensible à tout problème, comme celui des fortes pluies.

L'eau toujours impropre à la consommation à Nohant-en-Graçay et en partie à Graçay

A Graçay, il y a encore des problèmes avec l'eau potable. La mairie explique sur sa page facebook qu'à la suite de forts épisodes de pluviométrie, "le syndicat d'eau potable et d'assainissement et SAUR informent les habitants de Nohant-en-Graçay, et d'une partie de Graçay (La Poterie et l'Arcade en particulier) de ne pas consommer l’eau distribuée qui serait trouble, pour la consommation humaine et alimentaire jusqu’à retour à la normale."

La mairie joute qu'une distribution d’eau en bouteille est organisée ce vendredi jusqu'à 19h à la salle communale « Constance de Durbois », derrière la Mairie, à Nohant en Gracay pour ces usagers. La circulation pour ce motif est autorisée par la gendarmerie même durant le couvre-feu.
 

À la suite de forts épisodes de pluviométrie, le syndicat d'eau potable et d'assainissement et SAUR informent les...

Publiée par Mairie de Graçay sur Vendredi 29 janvier 2021
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L
LoL
31/01/2021 18:35
Ben, j'espère que cela va être vite réparé, car laver le camion et faire la tournée de lessive à la Cristaline ça coûte vraiment bonbon, à ce tarif certains risques de faire les biberons du p'tit au rosé-sauvignon!! :-))<br /> <br /> Si la Saur ne s'en sort plus, alors qui Saura nous conseiller pour" essorer "le linge correctement sans eau propre et donner enfin"l'essor" à cette entreprise pour évoluer et pour qu'elle ne puisse plus pleurer sur son "sort"!! :-)) ( publié par Nabilla , à l'eau quoi, à l'eau!!, nouvelle version 2021) :-)
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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