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Vierzonitude

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L'éclairage du stade Brouhot sera refait

Publié par vierzonitude sur 22 Août 2023, 10:09am

L'éclairage du stade Brouhot sera refait

La commune de Vierzon souhaite mettre aux normes le système d’éclairage du terrain d’honneur du stade de football de Brouhot situé rue Henri Barbusse. Ce stade accueille le Vierzon Football Club, qui évolue en National 3 et a été quart de finaliste de la Coupe de France 2022/2023. Ces travaux seront à réaliser avant la fin de l’année 2023.

Pour ce faire, la ville a lancé une consultation qui consiste à remplacer l’éclairage existant : projecteurs avec lampes par un système plus performant et plus économique, des LED tout en gardant les mâts existants.

Cette nouvelle installation devra être conforme à la réglementation en vigueur de l’éclairage des terrains et installations sportives de la Fédération Française de Football, en application de la réglementation de l’éclairage des terrains et installations sportives, textes fédéraux adoptés par l’Assemblée Fédérale du 12 mars 2021 en application depuis le 1er juillet 2021.

Le présent marché a pour objet le remplacement du système d’éclairage actuel (32 projecteurs+ 32 lampes).

L’éclairage actuel de ce terrain d’honneur est constitué de 4 mâts d’une hauteur de 23m. Chaque mât est constitué de 8 projecteurs, soit 32 projecteurs et 32 lampes iodure au total. La puissance par lampe est de 2000 Watts.

Les lampes déposées seront remis au service éclairage public de la ville de Vierzon, pour réutilisation sur le terrain n°2 situé sur ce même équipement sportif.
 

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M
M
22/08/2023 13:30
Et bientôt un groupe électrogène en cas de coupure de courant, non ?
Répondre
S
Sport amateur
06/08/2023 07:46
Ras le bol de payer des impôts pour enrichir des semi pros et financer un nouvel éclairage.<br /> Dans l'intérêt des contribuables,que les clubs jouent l'après-midi et non plus en nocturne!<br /> Un nouel éclairage pour un club de national 3,mais une subvention au rabais pour notre club d'élite qui fait la renommée del a ville!
Répondre
O
olivier
08/08/2023 22:19
Pareil!!<br /> C'est insupportable de devoir payer pour des mecs qui courent après un ballon!

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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