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Vierzonitude

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L'émission de Christian Lebon sur radio Tintouin c'est ce samedi de 16h à 18h

Publié par vierzonitude sur 9 Mai 2025, 09:25am

Christian Lebon, le plus Vierzonnais des Parisiens ou le plus Parisien des Vierzonnais, au choix, artiste, chanteur, fils spirituel de Charles Trénet mais fils naturel d’une coiffeuse célèbre des Forges, veut mettre en avant les talents de Vierzon.

D’où sa première émission sur radio Tintouin intitulé Talents en liberté, comme il le fait sur TV radio Web Arts-Mada à Paris. Alors, tous à vos postes !
 

La première émission sera diffusée le samedi 10 mai à 16 heures. La réalisation des émissions sera assurée par Philippe Charpigny, Président de l'association "Le réveil thanalogien" et avec la collaboration de David Bernard.

L'émission de Christian Lebon sur radio Tintouin c'est ce samedi de 16h à 18h

Pourquoi une émission sur radio Tintouin, la radio de Vierzon ? 

Radio Tintouin orchestrée par David Bernard et son équipe est une radio de proximité.  C'est un support médiatique important qui fera le lien entre les auditeurs et les invités qui seront durant deux heures sur le plateau de l'émission Talents en liberté, spéciale Berry, dans ma ville natale de Vierzon, reflet de mes souvenirs d'enfance que je garde dans mon cœur... Vierzon où j'habite aussi dès que mes activités artistiques à Paris me le permettent.

C’est une façon de mettre à l'honneur les associations locales, les artistes locaux, régionaux,  et de diffuser un maximum d'informations dans différents domaines.  Celui de la culture (actualité musicale, littéraire, du spectacle,  des évènements, du théâtre, du cinéma..) mais aussi de l'associatif, de la gastronomie…

 

Que contiendra cette émission mensuelle ?

Durant ces deux heures de talk-show, nous recevrons donc des artistes, des personnalités  au parcours atypique, des responsables d'associations diverses localisées sur Vierzon et sa région. Une émission ponctuée chaque fois par l'intervention d'Hugues Flament, chargé de communication, animations à l'Office du tourisme de Vierzon qui nous parlera "Des bons plans" à connaître dans notre région.

La cuisine ne sera pas oubliée avec les recettes gourmandes proposées par le jeune chef Jasen du restaurant La Mire dans sa rubrique "Le bon coup d'fourchettes". Un portrait d'artiste sera dressé par Minka. Enfin un artiste parisien sera convié également dans chacune de  nos émissions. Une façon surtout de mettre à l'honneur tous nos invités dans une ambiance conviviale, chaleureuse... Comme à la maison, entre amis !

 

Quel sera le programme de cette première émission ? 

Je recevrai en compagnie de mes "complices du micro" déjà cités plus haut, Denis Chevalier, directeur des musiciens des  accordéons de concert du Berry ; Eddie Ringenbach, directeur du National Palace ; Adrien Debas, jeune artiste chanteur qui a assuré la première partie de nombreux artistes comme Michèle Torr, Patrick Sébastien, Julie Pietri…, originaire du Nord de la France et qui a choisi Vierzon où il habite désormais; Céline Millerioux chargée de développement de l'écopôle alimentaire de la Chaponnière et Frédéric Longbois, reconnu du grand public après son passage de The Voice sur TF1 avec sa reprise de " Bécassine" !

Une nouvelle  aventure dont le but sera d'assurer dans un proche avenir une large diffusion en faisant le lien entre nos émissions Talents en liberté spéciale Berry sur radio Tintouin et celles déjà existantes que j'anime depuis deux ans sur TV radio Web Arts-Mada à Paris visibles sur toutes les plateformes, réseaux sociaux,  Facebook.. YouTube.

Diversifier au maximum la programmation de nos émissions afin de divertir, intéresser, surprendre nos nombreux auditeurs et internautes et de parler de Vierzon et de notre région !

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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