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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


L'Enjoy bowling s'adapte

Publié par vierzonitude sur 27 Juillet 2021, 13:56pm

L'enjoy bowling s'adapte :

"Nous avons reçu beaucoup de messages la semaine passée concernant le pass sanitaire.
Après vérification et pour toute cette semaine, nous avons le plaisir de vous annoncer que nous pouvons vous recevoir dans la limite de 49 personnes majeures sans pass sanitaire. (Les mineurs ne sont pas concernés par le pass)
Nous verrons par la suite l’évolution de la situation et vous tiendrons informés."

L'Enjoy bowling s'adapte

Lu sur les réseaux sociaux :

Nous vous avions annoncé ce mardi la mise en place obligatoire du fameux « pass sanitaire » censé garantir un frein contre la pandémie que nous vivons depuis bientôt 1 an et demi. Cette première journée d’obligation pour nous, commerçants, de contrôler la véracité de ces fameux « pass » a été un calvaire et une déchirure d’être obligé de demander à des familles, des amis, des couples, un justificatif pour pouvoir entrer dans nos lieux. 

Évidemment, et nous nous en doutions, cela a été un flop total. 
Nous venons de passer près de huit mois de galère, de doute , d’incertitude. 
Nous ne remettons  pas en cause la dangerosité de cette pandémie, nous demandons juste de pouvoir travailler, garantir les emplois dans des conditions justes et équitables car tous les domaines ne sont pas logés à la même enseigne.

Alors oui nous sommes obligés de nous y conforter parce que c’est la loi et que nous n’avons pas le choix. Nous avons fait des efforts depuis plus d’un an. Nous avons mis en place des protocoles censés garantir à nos clients et amis une minimisation des risques liés à cette pandémie, nous avons accepté 11 mois de fermeture sur les 15 derniers pour participer à cet effort collectif demandé.

Messieurs les politiques,pas sûr qu’à aujourd’hui vous pourriez vous mettre à notre place bercée d’incertitudes.

Nous craignons le pire pour nos salariés, nos familles et notre société.

Nicolas Forestier

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Qui donc a eu cette brillante idée ?
A Vierzon, le Ciné Lumière contourne le passe sanitaire
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T
Th
22/07/2021 18:01
Vous avez bénéficié de 8 mois de financement de l'état . Ne pas oublier ce détail !
Répondre
L
LoL
22/07/2021 16:55
Eh oui!! , pas encore la quille apparemment , mais toujours bien les boules!! :-)<br /> <br /> La prochaine fois vous verrez, il faudra obligatoirement apporter ses pompes et sa boule avec ce beau gouvernement qui pense vraiment à tout, pour éviter le pire pour eux!! :-)
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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