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Vierzonitude

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L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain

Publié par vierzonitude sur 2 Mars 2019, 06:10am

L'Île Ô Artistes, accueille ce samedi 2 mars, dans sa galerie de la rue Joffre, un artiste toulousain. Vernissage à 17 heures, en présence de l'artiste qui fera le déplacement avec ses dessins grand format, travail d'architectures, réalisé au stylo.
 

L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain

C'est le Vierzonnais Gérard Legros qui occupe l'espace de l'Ile Ô artistes, 17 rue Joffre jusqu'au 1er mars. On a connu Gérard dans d'autres activités mais depuis la retraite, le voilà qu'il expose. un conseil, allez jeter un coup d'oeil à ses toiles, à toutes ses toiles, et restez un peu devant, histoire de se dire qu'on est n'est pas mal ailleurs.

L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
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L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
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L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
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L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain
Didier Dantras

Didier Dantras

sculptures en métal et décoration en fer forgé, spécialiste de la sculpture animalière, du garde-corps original et du mobilier sur mesure...

https://www.artmajeur.com/dantras

L'Île O artistes, rue Joffre accueille un virtuose du stylo toulousain

La pépinière commerciale de la rue Joffre accouche d'un nouveau pas-de-porte très prochainement occupé : une galerie d'arts. D'arts au pluriel, car Silvia, artiste peintre et Aïmen, enseignant le Reiki, ont l'intention d'ouvrir leurs portes à toutes les expressions artistiques.

En ce moment, Silvia peint, pas sur des toiles, non, sur les murs du local qu'ils ont choisi, au milieu de la rue Joffre (ex-maison du Combattant avant qu'elle ne déménage plus bas dans la rue pour engin regagner la place du Marché au Blé). 

 

 

L'ouverture de l'Île O artistes est programmé pour samedi 1er décembre, avec inauguration à 17 heures. Autant dire que ça chauffe : cet après-midi Aïmen s'occupait de l'extérieur, Silvia de l'intérieur.

Les deux jeunes gens, aux sourires lumineux, ce qui devenait rare rue Joffre, débarquent fraîchement de l'Île de France. On aurait adoré qu'ils nous disent être ici grâce à Jacques Brel. Mais non.

Ils expliquent que c'est le hasard, doublé d'une coïncidence. Car quand ils ont entendu parler de la pépinière commerciale alors qu'ils venaient d'arriver à Vierzon, ils se sont dits, voilà, on va pouvoir réaliser notre rêve.

 

 

Voilà donc un grand espace d'expression qui ne demande qu'à vivre. Silvia exposera ses peintures et déjà, elle a élaboré un programme d'expositions pour janvier, février et mars avec trois artistes qui illumineront les pavés ternis de la rue Joffre.

 

 

A commencer par Didier Dantra, un artiste qui utilise le fer forgé comme chemin artistique. 

Ensuite, viendra Jean Bernard Tessier, un peintre hyper-réaliste qui flirte avec le surréalisme. 

Et enfin, en mars, Bob Razowski, un artiste qui réalise des tableaux au stylo. 

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B
Bic
02/03/2019 17:32
Et moi j'ai fait ça au stylo : https://drive.google.com/open?id=1HK2POkmNX3og6ZY-koHP-Lhj6g5mcZZN
Répondre
H
HA
15/01/2019 18:11
Eh bien voilà, on l'a trouvé notre artiste qui sculptera le tracteur de la place Gabriel Péri et la statue du chanteur Belge place Jacques Brel.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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