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Vierzonitude

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L'incroyable combat d'Ahmed Zaki, victime de la double peine, entre le Maroc, Vierzon et Bourges

Publié par vierzonitude sur 22 Mars 2019, 06:40am

L'incroyable combat d'Ahmed Zaki, victime de la double peine, entre le Maroc, Vierzon et Bourges

"Vierzon est une ville qui m'a  beaucoup apporté. J'aime les Vierzonnais. Ils ont du coeur. Ils ont été nombreux à m'offrir leur aide dans les moments difficiles. Ahmed Zaki, citoyen de France, victime de la double peine : 79 mois de prison, 82 mois d'exil, sort un livre réalisé avec Aranea Editions, à paraître fin 2016.


"Condamné et emprisonné pour plusieurs délits en France, le Marocain Ahmed Zaki fut expulsé du territoire en 2002, sous le régime de la double peine. Direction le Maroc, où débutera son long et éprouvant combat pour revenir sur le sol français par tous les moyens.

Après plus de 15 ans de galère, Ahmed Zaki peut enfin tourner la page. Ou en tout cas en écrire une nouvelle. En France depuis l’âge de 12 ans, père de deux enfants, il commettra plusieurs délits qui l’empêcheront d’obtenir la nationalité française et le mèneront en prison. Sa dernière peine se soldera par un arrêté d’expulsion du territoire, forçant Ahmed à s’envoler pour son pays d’origine, le Maroc.

L’homme, aujourd’hui âgé de 58 ans, revient avec Jeune Afrique sur sa lutte acharnée pour se libérer des chaînes de la double peine, récemment remise sur le tapis (notamment par l’extrême droite comme le montre le tweet ci-dessous) à la faveur du débat sur la déchéance de nationalité – projet finalement abandonné par François Hollande."

Maroc - France : l'incroyable combat d'Ahmed Zaki, victime pendant 15 ans de la double-peine - JeuneAfrique.com

Maroc - France : l'incroyable combat d'Ahmed Zaki, victime pendant 15 ans de la double-peine - JeuneAfrique.com

Condamné et emprisonné pour plusieurs délits en France, le Marocain Ahmed Zaki fut expulsé du territoire en 2002, sous le régime de la double peine. Direction le Maroc, où débutera son long ...

http://www.jeuneafrique.com/312489/politique/maroc-france-lincroyable-combat-dahmed-zaki-victime-pendant-15-ans-de-double-peine/

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F
Florence ROZAI
22/03/2019 09:01
Visiblement cette personne à méritée sa sentence, et il est responsable. <br /> Il est actuellement dans son pays, où sa famille peut sûrement le rejoindre. <br /> Qu'il souhaite revenir en France est une chose, mais si il n'y est pas autorisé, il fait comme toutes personnes ayant une interdiction, il l'a respecte. Ce serai faire preuve de respect envers le pays et les gens qui l'on accepté et dont il à profité. <br /> Désolée pour ce Monsieur, mais les conséquences sont à réfléchir avant les actes.
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A
A droite toute
09/05/2016 10:47
Je rejoins entièrement les propos d'Alexandre et de d'Albert.<br /> La double peine avait (dommage qu'elle ait disparue) l'avantage d'écarter de notre sol des personnes étrangères ayant commis des actes répréhensibles après qu'elles aient purgé leur peine. Elle avait aussi pour vertu de protéger les victimes et de rendre de manière effective justice pour ceux qui ont eu à subir les agissements de ces délinquants.<br /> Mr Vierzonitude, vous vous positionnez du ouvertement du côté de ce délinquant et vous ne vous souciez que très peu de ce que peuvent ressentir ceux qui ont été les victimes. Pensez vous que les victimes soient contentes de revoir cet individu à Vierzon ?<br /> La France n'est pas une auberge espagnole où tout le monde peut aller et venir, faire ce que bon lui semble. L'état de droit doit s'appliquer pour tous et surtout pour ceux qui enfreignent la loi.
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A
Alexandre
08/05/2016 15:57
Monsieur Vierzonitude, vous m'avez ouvert les yeux et le cœur, l'esprit, ... le portefeuille.<br /> <br /> Je propose qu'on réquisitionne votre logement, vos avoirs et qu'on augmente vos impôts afin de financer le retour et la réinsertion des délinquants étrangers indument expulsés (qu'on expulse d'ailleurs plus depuis Sarkozy...).<br /> Certain que vous nous montrerez l'exemple avant d'exiger que nous, humbles couillons populistes n'ayant pas tous été touchés par les divines lumières droitdelhommistes, vous imitions.<br /> <br /> Si les gens assumaient personnellement leurs idées... plus une connerie ne serait dite sur terre.
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V
vierzonitude
09/05/2016 10:06
Vous vous trompez de zozio ! Et votre haine de l'autre vous aveugle. Nos impôts servent à financer des actes beaucoup moins nobles que la réinsertion. Elargissez votre périmètre et vous verrez, il y a des gens diffentst de vous !
J
jean
08/05/2016 12:07
en tout cas pour une fois que quelqu un parle de vierzon en bien, autant ne pas s en priver.<br /> même si le gars il a fait des conneries il y a...45 ans!
Répondre
A
albert
06/05/2016 14:50
Incroyable cet article qui fait passer cet énergumène récidiviste pour une victime ! ...Vierzonitude déçoit de plus en plus ...
Répondre
V
vierzonitude
07/05/2016 13:06
C'est mon lectorat qui devient décevant en n'étant pas capable de relativiser ce qui est du domaine de la justice et ce qui ne l'est pas.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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