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Vierzonitude

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La bijouterie Foulon quitte le centre-ville pour la galerie marchande d'Hyper U

Publié par vierzonitude sur 3 Septembre 2019, 15:44pm

La bijouterie Foulon quitte le centre-ville pour la galerie marchande d'Hyper U

La bijouterie Foulon, l'ex-bijouterie Lasserre reprise en février 2017 par Mylène et Fadi Mourani, va déménager de l'avenue de la République à la galerie marchande d'Hyper U. Un cas d'école. On a vu des commerces vierzonnais déménagés d'une rue à l'autre mais pas encore d'un centre-ville vers une galerie marchande.

Moins de trois ans après la reprise, le déménagement s'impose. Pour des raisons économiques : le centre-ville a perdu de sa force et la boutique ne s'y retrouve pas.

S'y ajoutent, selon les patrons de la bijouterie, un problème de stationnement et ce sentiment d'insécurité qui semble toujours omniprésent. Ce déménagement est un pari sur l'avenir. "Si nous ne bougeons pas, nous fermons dans deux mois", disent-ils.

Il n'y aura donc plus que deux bijouteries avenue de la République au lieu de trois. Surtout, ce pas-de-porte a abrité la bijouterie Guyader, partie à Mehun-sur-Yèvre puis la bijouterie Lasserre, entièrement refaite.

C'est évidemment une triste nouvelle, un commerce qui quitte le centre-ville même si l'enseigne ne fait que déménager. Mais elle accentue la vacance commerciale d'une avenue qui dépasse les 25% de vacance. Alors que l'on tente de repeupler la rue Joffre à travers la pépinière commerciale, c'est aujourd'hui l'avenue de la République qui suscite des inquiétudes. (destockage 50% sur tout le magasin sauf sur la nouvelle collection et 10% sur les montres.) 

La bijouterie Foulon quitte le centre-ville pour la galerie marchande d'Hyper U

Publié en février 2017 : La bijouterie Lasserre, avenue de la République, s'appelle désormais Foulon bijouterie. L'enseigne a changé.  Les nouveaux bijoutiers sont un jeune couple de 33 et 26 ans, marié à Vierzon depuis juillet dernier. Mylène Mourani, 26 ans est originaire de Vendée. Son nom de jeune fille est en fait le nom de la bijouterie. Fadi Mourani, 33 ans, habite Vierzon depuis l'age de 2 ans.

Ils ont acheté, ici, avenue de la République à Vierzon acheté a Vierzon car "nous aimons cette region et Mylène, ex-employée de bijouterie à Romorantin, rêvait de monter son affaire depuis des années. L'occasion s'est présenté avec cette bijouterie" 

Le couple propose un bon rapport qualité prix, un choix très varié, une belle offre homme, ce qui manque aux autres bijouteries, souligne-t-il.  "Et évidemment, un service client irreprochable et des horaires d'ouvertures importants".

C'est pourquoi, la bijouterie sera ouverte le lundi après midi, comme leur voisin, le magasin Ligne S.

"Les Vierzonnais se plaignent de ne pas avoir de boutique ouverte à Vierzon et les boutique se plaignent de ne pas avoir de clients, c'est le chien qui se mord la queue", constatent les deux commerçants, bien décidés à essayer de faire bouger les lignes.

Ouverture : 

lundi : 14h30-19 heures
du mardi au vendredi : 10 heures-13 heures et 14 heures-19 heures
samedi : 10 heures à 19 heures.

La bijouterie Foulon quitte le centre-ville pour la galerie marchande d'Hyper U
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A
Athos
04/09/2019 10:56
Logique finalement ce déménagement, avec les départs en retraite programmés dans le bas de l'avenue, et cette rumeur de fermeture des NG...
Répondre
A
AR
03/09/2019 09:48
Surement la faute du Maire
Répondre
L
LoL
03/09/2019 12:12
Mais non , c'est parce que le passage d' Edouard Philippe dans la commune, lui manque éperdument ,pour sillonner devant les commerces en bernes!! :-)<br /> <br /> C'est bientôt l'automne , les feuilles bleues tombes ,et les chèques pleuvent à tout vent, la sécheresse , bouh c'est du passé !! :-)
A
andrée
13/02/2017 08:48
Bienvenue à Vierzon. <br /> Et bravo pour vouloir faire bouger les commerçants.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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