"La députée de la majorité présidentielle réécrit l'histoire de la lutte des Vierzonnais qui a permis de maintenir la maternité et le service de chirurgie 24/24. Il n'y aurait eu, selon elle, aucun risque pour l'établissement, seulement des rumeurs !", écrit le PCF de Vierzon sur sa page facebook. C'est vrai que le Parti communiste n'a jamais réécrit l'histoire.... Depuis trente ans, la fermeture de l'hôpital de Vierzon est un mantra, au même titre que celle des urgences. C'est incontestable : la fermeture, avérée ou pas, de cet hôpital a servi d'étendard politicien.
On peut très largement douter de cette fermeture, à partir du moment où l'Agence régionale de santé précisait ceci en octobre 2018 :
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Tout autant qu'elle précisait aussi :
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Mais le PCF dira sûrement que l'ARS disait n'importe quoi.
En septembre 2017, la CGT craignait plus des suppressions massives de postes et des fermetures de services que la fermeture de l'hôpital.
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Y-avait-il menace de fermeture ou menace de déclassement ? L'hôpital de Vierzon peut encore être transformée en hôpital de proximité, sans maternité et sans chirurgie... Cette menace, avérée ou transformée, a de toute façon servi à un combat politique qui d'ailleurs, n'a pas débouché sur des solutions pérennes. Le bloc opératoire n'a pas pour l'instant de financement pour se moderniser ce financement est soumis à des conditions. On a bien compris que l'hôpital était la propriété politique du Parti communiste et de la gauche vierzonnaise et que personne d'autres n'était autorisé à y toucher. Des fois que la solution viendrait d'ailleurs. Dans une campagne électorale, ça perdrait en intérêt.