Même la droite n'a pas envie d'investir à Vierzon, c'est dire la côte de popularité ! Les Républicains ont décidé de laisser Vierzon de côté, préférant se concentrer sur Bourges et Saint-Amand-Montrond pour les municipales. D'un autre côté, la droite à Vierzon, ça n'a jamais fonctionné. Et puis, pour faire une liste, il faut être 35...
Dans la presse, les responsables départementaux de la droite explique avoir eu "des velléités de monter une liste mais ce ne sera pas le cas". Remarquez, dans une ville où la droite a même fermé sa permanence (rue Joffre), on se doute bien que ce ne sera pas le cas. Pourtant, ça ferait un bon sketch.
La droite annonce cependant qu'elle pourrait soutenir un autre parti. Un autre parti ? Le P.C ? Le P.S ? La France insoumise ?Le Rassemblement national (R.N) ? Parce qu'aux dernières nouvelles, on connaît deux listes : l'une menée par un sans étiquette politique que le P.C veut placer à droite car cela arrange ses affaires, une autre par le R.N (qui n'est d'ailleurs pas visée par le P.C parce que ça arrange ses affaires) et une troisième potentielle, de gauche avec P.C et P.S pas encore déclarée car elle n'a pas encore fait affaire.
D'un autre côté, on se demande ce que la droite pourrait apporter à Vierzon, à part une maison de pays qui a dû être vendue pour ne pas ruiner les Vierzonnais. Ah si, elle louait un pas-de-porte rue Joffre et en résiliant son bail, elle participe à la vacance commerciale de la ville. Alors, qu'elle ne présente pas de liste faute de combattant pour aller au front électoral, rien d'étonnant.
En avril dernier, le bureau départemental des Républicains (LR) s'est penché sur la nécessité, ou pas, de conserver sa permanence vierzonnaise rue Joffre que la droite vierzonnaise occupe depuis 1998. Mais au terme des débats, la décision de résilier le bail a fait l'unanimité. Du coup, la permanence, selon nos informations, aurait fermé ses portes il y a deux mois.
Mais la droite locale a dû se rendre à l'évidence : le nombre d'adhérents a baissé au niveau départemental et donc les recettes aussi ; un budget annuel trop élevé au regard du peu de jours d'ouverture dans l'année. Quelle tristesse, encore un commerce qui a disparu.