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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La ferme du Colombier en pleine transformation

Publié par vierzonitude sur 16 Mai 2023, 06:00am

En décembre 2021, nous écrivions que la ferme du Colombier allait être transformée en bâtiments de stockage par la SCO Igloo qui avait déposé un permis de construire auprès de la mairie pour la construction d'un bâtiment de stockage et la démolition d'une grange. 

La ferme du Colombier en pleine transformation

Apparemment les travaux ont commencé. Est-ce le même projet ?

La ferme du Colombier en pleine transformation
La ferme du Colombier en pleine transformation
La ferme du Colombier en pleine transformation
La ferme du Colombier en pleine transformation
La ferme du Colombier en pleine transformation
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La ferme du Colombier en pleine transformation
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Commenter cet article
S
spam
16/05/2023 10:19
Et le massacre se poursuit en silence, préservons et réhabilitons nos fermes, stoppons les bétonneurs
Répondre
S
spam
18/05/2023 15:34
Si facile de critiquer le secteur public quand on prive celui-ci de moyens de fonctionnement, c'est ce que font les technocrates pour justifier les privatisations. <br /> Celles-ci ne règlent d'ailleurs rien au contraire, le consommateur vient à payer plus cher pour un service moindre. Mais vous feignez de ne pas comprendre ce que signifie la chose publique et le bien commun.<br /> A défaut de faire cet effort de compréhension vous pourriez au moins vous départir de votre dédain, ce mépris crasse qui trahit votre petite bourgeoisie.<br /> <br /> Le rêveur Oscar Wilde écrivait que "le progrès n'est que la réalisation des utopies".<br /> Nul besoin de faire référence au ciel puisque la vision que vous portez sur notre ville n'a elle définitivement rien de sacré, c'est même tout le contraire: vos ambitions sont dystopiques.<br /> <br /> En ce qui me concerne je bosse aussi, à la différence que je n'exploite personne et que je ne détruis pas des écosystèmes. <br /> Cela ne me rend pas riche certes, mais je peux au moins continuer à regarder mes enfants et mes petits-enfants dans les yeux.
L
Le vierzonnais
17/05/2023 17:40
Moi non plus, je n'attends après personne et je bosse....Aides-toi le ciel t'aidera !
L
Le vierzonnais
17/05/2023 15:21
C2S, un exemple de viabilité ? Un fiasco financier financé par de l'argent publique. Demandez leur le nombre de personnes réinsérées depuis le temps que cette régie de quartier existe dont c'est le but initial. Vous ne connaissez rien à rien et parlez sans compétence aucune. Vous êtes une rêveuse, c'est noble mais déconnecté du réel.
S
spam
17/05/2023 09:59
Tout le monde n'a pas hérité. Tout le monde ne cherche pas le mercantilisme.<br /> Et voyez donc les projets tels que La Chaponnière, elle emploie, forme et nourrit. Il faudrait que les collectivités soutiennent plutôt ce genre de projet qui font plus de sens à l'égard des enjeux sociaux et climatiques, et qui ne détruisent pas nos PAYSAGES.
L
Le vierzonnais
16/05/2023 14:03
Cette ferme était à vendre, il fallait investir et assumer. Vous reporter sur les autres ce que vous souhaitez, faites-le. Ce que vous proposez n'est pas viable. Prouvez-moi l'inverse en vous mettant à votre compte. Je ne demande sincèrement qu'à avoir tort.
J
JLM18
16/05/2023 10:10
Le massacre continue. la circulation générée par cette infrastructure va s'ajouter aux 100 000 camions supplémentaires que va générer virtuo chaque année...…Je propose de bétonner l'intégralité de la forêt de Vierzon, après tout, avec le réchauffement climatique, les chênes meurent, autant les remplacer par des zones bétonnées.
Répondre
T
Tartempion
22/12/2021 09:20
Merci au lecteur de Vierzonitude et à Vierzonitude pour cette information, tellement symbolique : le bétonnage se poursuit, d'anciens bâtiments agricoles sont détruits pour laisser place à une grande plateforme de stockage... Près de 7 000 m² de surface de plancher, 8 m de hauteur. Plus de 4 ha de terrain... Avec j'imagine des aménagements routiers pour les camions... L'association d'opposants à la plateforme Virtuo a du pain sur la planche face à l'artificialisation galopante des terres. Halte au béton !
Répondre
R
Robert
20/12/2021 13:36
Encore une société immobilière opaque comme virtuo.....construction de m.......qui dit stockage...dit transport.....je plains les riverains de la route de Bonègue...
Répondre
B
Bl@zé
16/05/2023 14:06
Rien n'est opaque. C'est une entreprise vierzonaise qui investit. Cordialement

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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