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Vierzonitude

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La mer arrive en 2019 à Vierzon, pour la montagne on attendra !

Publié par vierzonitude sur 15 Mars 2019, 21:38pm

La mer arrive en 2019 à Vierzon, pour la montagne on attendra !

C'est fait : après le plan de renouvellement urbain, après le centre municipal de santé, après l'opération Coeur de ville et avant un investissement massif sur la voirie en vue des prochaines élections, les élus ont obtenu de l'Etat que la mer arrive jusqu'à Vierzon.

Une perspective étonnante de développement de Vierzon que les élus avaient anticipé notamment en créant un office de tourisme taillé à la mesure de la future fréquentation touristique. La mer arrivera à Vierzon en 2019, normalement le 8 juin, date d'inauguration de la place Jacques Brel. Pour la montagne, il faudra attendre encore un peu, l'architecte n'est pas encore né. 

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V
Vicat
15/03/2019 21:57
La mer,mais sans Sunami.Sinon ce sera la mer rouge.
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C
Carabistouille
20/07/2018 22:13
Et entre la mer et la montagne, il va y avoir un nouveau groupe politique, celui des des frondeurs de LREM, autrement dit des Marcheurs qui en ont ras la casquette de la politique de leur petit roitelet. Où va donc se loger la députée nouvelle du petit Modem ? Côté Mer ou côté montagne ? Car en ce moment, on ne l'entend pas, surtout sur l'affaire Benalla. Un peu gênée aux entournures par sa promiscuité avec LREM ? En tout cas, Mer ou Montagne ou Politiques exemplaires, ils continuent à se payer notre tête !
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C
Carabistouille
20/07/2018 21:34
C'est normal, la mer a suivi l'ancien maire du Havre (qui n'est pas du tout mère du peuple), un barbu, lorsqu'il est venu à Vierzon sous l'étiquette de chef des Ministres et surtout porte-serviette de Monsieur le Président. Mais à 80 km/h, elle n'est pas venue au galop comme au Mont Saint Michel. Par contre, Sansu, qu'est-ce qu'il était content de se faire photographier avec lui ! Il trouvait cela vraiment GLOP pour lui. Ils sont réellement marrants, tous. Si on ne les avait pas, il faudrait les inventer.
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L
LoL
28/02/2018 11:34
En ce qui concerne la mer sur Vierzon, nous avons déjà les requins en place, alors on ne s'inquiète plus pour le reste, on est très confiant du résultat à venir avec ceux-ci!!.
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D
domi
27/02/2018 23:37
bonne info mais publiée trop tôt ; les poissons d'avril n'ont pas encore commencé leur migration
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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