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Vierzonitude

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La nouvelle députée de Vierzon occupera la place 217 dans l'Hémicycle

Publié par vierzonitude sur 22 Juin 2017, 07:00am

La nouvelle députée de Vierzon occupera la place 217 dans l'Hémicycle

Voilà c'est fait, la rentrée scolaire des députés est achevée. Nadia Essayan, la nouvelle députée de la deuxième circonscription Vierzon-Bourges occupera la place 217 dans l'Hémicycle comme le mentionne sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale. Rappelons qu'elle siègera dans le groupe Modem.

Nadia Essayan, députée de Vierzon, siégera dans le groupe Modem à l'Assemblée nationale - Vierzonitude

Nadia Essayan, députée de Vierzon, siégera dans le groupe Modem à l'Assemblée nationale - Vierzonitude

Nadia Essayan est donc la nouvelle députée de la seconde circonscription. Elle met fin à trente ans de pouvoir communiste, presque sans partage, si l'on considère la brève incursion du déput ...

http://www.vierzonitude.fr/2017/06/nadia-essayan-deputee-de-vierzon-siegera-dans-le-groupe-modem-a-l-assemblee-nationale.html

La nouvelle députée de Vierzon occupera la place 217 dans l'Hémicycle
La nouvelle députée de Vierzon occupera la place 217 dans l'Hémicycle
La nouvelle députée de Vierzon occupera la place 217 dans l'Hémicycle
La nouvelle députée de Vierzon occupera la place 217 dans l'Hémicycle

Nadia Essayan, la nouvelle député La République en marche de la deuxième circonscription d Cher (Vierzon-Bourges), a fait ses premiers pas à l'Assemblée nationale aujourd'hui avec des centaines d'autres primo-députés.  "Journée intense à l'Assemblée nationale pour régler les formalités, prendre la photo officielle et découvrir les lieux, en compagnie de ma soeur. Puis réunion du groupe MoDem avec François Bayrou, avant sa conférence de press", écrit-elle sur sa page Facebook. Avant de rentrer dans le dur et dans le vif du sujet avec le séminaire des députés LREM ce week-end. Et ensuite, cap sur les dossier et une vraie vie de parlementaire que nous tenterons, ici, de suivre au plus près.

Journée intense à l'Assemblée nationale pour régler les formalités, prendre la photo officielle et découvrir les lieux, en compagnie de ma soeur.
Puis réunion du groupe MoDem avec François Bayrou, avant sa conférence de presse.

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S
SIMON
22/06/2017 13:47
la députée de Vierzon vient de faire ses premiers pas accompagnée de sa sœur , peut être sa future attachée parlementaire ? une fois élue et ayant chassé le député PC du Cher, elle reprend sans tarder sa couleur d’origine , orangina MODEM ; pas « en marche « voila une information précieuse qui arrive un peu tard , c’est sa toute première tromperie vis-à-vis de son électorat. <br /> Rappelons nous qu’elle soutenait publiquement JUPE il y a 4 mois .D’un coup de baguette magique grâce au label « MACRON « , le MODEM , passe de zero sièges a une quarantaine . Pour gagner , notre députée a bien su exploiter comme tous ses collègues MODEM, la marque « en marche « et la photo du président . Voilà bien ce qui s’appelle faire de la politique autrement.elle commence bien.<br /> <br /> grand suspens , aucune des lois fortes à venir ne peut lui convenir et comme désormais le modem constitue un groupe autonome et indépendant ….nul ne sait, et surtout pas elle , ce qu’elle va faire qui puisse intéresser notre territoire :
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M
Macaron
22/06/2017 09:12
C'est aussi le jour où les deux principaux responsables du Modem se font virer du gouvernement au bout d'un mois en raison du regard de la justice dans leur direction. Malgré ce que l'on cherche à nous faire croire, avec eux ce n'est pas mieux qu'avec les autres et rien n'a changé. Etre députée de ce parti n'est donc pas si admirable.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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