Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La nouvelle maire de Vierzon sera élue le 3 juillet

Publié par vierzonitude sur 28 Juin 2022, 05:10am

Ce sera donc une première dans l'histoire de Vierzon ! Une maire sera à la tête de Vierzon, Corinne Ollivier, sui succédera à Nicolas Sansu, élu député. Le conseil municipal se réunia le 3 juillet pour élire cette conseillère municipale au poste de maire de la ville de Vierzon tandis que Nicolas Sansu deviendra simple conseiller municipal.

 

Et tout le monde n'aura pas la chance d'avoir une maire cégétiste ! Et cheminote !La totale. Après l'hégémonie du Parti communiste, l'hégémonie de la CGT. On ne change pas une équipe qui domine. Donc la nouvelle maire sera du sérail, c'est le cas de le dire. Sezra-t-elle pilotée à distance ou, comme on a pu le lire dans la presse locale, revendiquera-t-elle son indépendance ? Mais non, ne toussez pas chères lectrices, chers lecteurs, puisqu'elle 'la dit on la croit.

Sauf que le futur ex-maire tempère : changement de méthode mais pas changement de projet. Voilà une maire qui ne sera pas débarassée de l'emprise de celui qui dit vivre une histoire viscérale avec la ville de Vierzo, un oeil sur l'hémicyle, un autre sur Vierzon. On verra à l'usure. Mais hormis de visage, le changement s'arrêtera là. C'est vrai que la CGT est d'acord avec le projet de plateforme logistique géante. Et ça aide un peu...

La nouvelle maire de Vierzon sera élue le 3 juillet
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Annie Vigier nous explique le principe de la Fresque de la Fraternité à Vierzon
Annie Vigier nous explique le principe de la Fresque de la Fraternité à Vierzon
Cécile Blot au Café O'Berry
Cécile Blot au Café O'Berry
Manu Booz, le dandy poète à la crinière blanche !
Manu Booz, le dandy poète à la crinière blanche !
L'artiste vierzonnais Christian Lebon lance Talents en liberté sur radio Tintouin
L'artiste vierzonnais Christian Lebon lance Talents en liberté sur radio Tintouin
Une nouvelle aventure législative commence aujourd'hui pour le futur ex-maire de Vierzon
Forum république : le pressing ferme définitivement le 30 juin
Commenter cet article
R
réalité
28/06/2022 07:45
Il est toujours étrange de se retrouver avec quelqu'un qui prend l'intérim sans avoir été élue par les urnes pour cela. <br /> La dame semble avoir bonne réputation. <br /> Mais Vierzon ne demande pas que de l'écoute. Il faut aussi pouvoir imposer de l'ordre. <br /> Et il faudrait aussi que certains choix soient expliqués: logements sociaux en plein milieu de la place Brel censée être une place touristique et culturelle entre le musée Rollinat et ses micro-folies high tech et le jardin de l'abbaye Art Nouveau censé être un haut lieu touristique menant à la promenade au bord de l'Yèvre. Comment ces décisions sont-elles prises? Pour quel mobile d'aménagement du territoire?
Répondre
O
Oui
18/06/2022 11:41
Peu importe qui sera élu au poste de maire fantoche, N. Sansu continuera à diriger la ville pour le meilleur et surtout le pire. Les Vierzonnais semblent satisfaits puisqu'ils ont voté à 42,5 % pour le maire, même si la participation est faible. Satisfaits probablement de vivre dans une ville sale aux rues défoncées, une ville où la faune du centre, à cause de ses incivilités, fait fuir tout le monde. Continuons donc ainsi, on peut encore s'enfoncer un peu plus !
Répondre
L
Le Berruyais
17/06/2022 17:20
Mais non la couleur politique ne changera pas à Vierzon!Couleur connue de la France entière!<br /> La logique voudrait que ce soit le premier adjoint(ou la première)qui devrait remplacer le Maire,non?<br /> On va encore jouer à saute-mouton!
Répondre
M
Maurice
17/06/2022 14:45
Faut même pas rêver c'est Michoux qui sera élu c'est un copain de la premiere heure <br /> Ne rêver pas ce ne sera pas chauvet
Répondre
T
Triste réalité
17/06/2022 12:08
On a beau ne pas être communiste, on ne peut s'empêcher de préférer que la ville reste aux mains des communistes qui ont l'expérience de la gestion et qui ont tracé les directions de développement de la cité.<br /> Espérons que cela reste ainsi à l'avenir, que Nicolas Sansu reste le premier , mais si officiellement il n'est plus que conseiller municipal, espérons qu'il gardera la main et que les excès souvent ambigus d'EELV et LFI resteront canalisés. Sinon, la ville risque de laisser passer certaines chances par pur coup de tête dogmatique.
Répondre
T
tenirbon
17/06/2022 16:58
Développement de la cité ?? Baisse démographique, plus mauvais taux de chômage de la région Centre, taux de vacance commerciale, paupérisation en hausse, progression du RN, quel programme !!
T
tenirbon
17/06/2022 12:04
Attention in communiste peut en cacher un autre... Peut être pire !!
Répondre
T
Triste réalité
17/06/2022 12:04
Un élu de la France Insoumise qui se gonfle comme la grenouille de la fable, voilà qui devient fort inquiétant. La France Insoumise n'est pas une caution rassurante pour la stabilité et le développement de la ville. Tout cela sent par trop l'ambition de jeunes loups aux avis démesurément et dangereusement trop tranchés pour ne pas causer des dégâts dans la gestion de la ville et dans la façon de mener l'esprit de la ville. Trop de dogmatisme chez les jeunes élus ou jeunes partis aboutit à des choses facheuses.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents