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Vierzonitude

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Le centre de santé de l'hôpital est ouvert depuis mars

Publié par vierzonitude sur 14 Juillet 2023, 05:10am

Le Centre Hospitalier de Vierzon  a ouvert son Centre de Santé le 1er mars 2023.

Dans un contexte de démographie médicale dégradée, plusieurs milliers de citoyens du territoire vierzonnais et des alentours, se retrouvaient sans médecin traitant, ce qui retarde leur accès aux soins, engendre une moindre prévention et des diagnostics médicaux tardifs.

A l’automne 2022, le Centre Hospitalier de Vierzon a proposé la création d’un Centre de Santé, dont le label a été obtenu en janvier 2023. Cette reconnaissance permet à l’hôpital public de proposer des consultations de médecine générale, dispositif innovant qui vient compléter l’offre existante de médecins libéraux et du GIP Centre de santé de Vierzon. Il ne s’agit pas d’un centre de consultations d’urgence ou de soins non programmées. 

 

Les consultations sont assurées par l’équipe médicale placée sous la responsabilité du Docteur Jonas AGBODJAN, Chef du pôle Médecine du Centre Hospitalier. L’accueil des patients est assuré par une infirmière ainsi que deux secrétaires médicales. 

Le Centre Hospitalier de Vierzon est ainsi reconnu par l’ARS (Agence Régionale de Santé) et la CPAM du Cher comme médecin traitant. Ces consultations s’adressent donc en priorité aux patients ne disposant pas de médecin traitant déclaré auprès de la CPAM par le biais de la carte vitale.


 

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Commenter cet article
L
LoL Le retour
02/02/2023 10:43
Eh oui, promis, mais pas juré et encore moins craché, il ne faut surtout pas trop en demander dans cette ville, sinon cette Ville risque de s'appeler Lourdes2!! :-))
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B
Bp
02/02/2023 08:56
Le problème avec ce député c'est que les Vierzonnais se sont habitués aux promesses et don ne vois plus au moment des élections qu'elles ne se sont pas réalisées
Répondre
G
Géo18
02/02/2023 06:45
Bonjour les nouveaux médecins adieu la santé scolaire !!!<br /> Le centre médico-scolaire est viré comme un mal propre sans solution de relogement !<br /> Au point de supprimer les radiateurs de la secrétaire qui travaillait à 15 degrés . Heureusement je lui en ai fourni un.<br /> Honteux de considérer les gens de cette façon. tanpis pour les enfants !!
Répondre
M
Marsu Pilamy
02/02/2023 01:55
De la provoc, encore de la provoc, toujours de la provoc !<br /> Combien est payé le rédacteur ?<br /> Le public a le droit de savoir !
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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