Depuis ce matin, le centre-ville de Vierzon et plus particulièrement l'avenue de la République vont devoir apprendre à vivre sans les Galeries. “Aujourd’hui, c’est le dernier jour avant fermeture définitive” pouvait-on lire, jeudi, sur le compte facebook des Galeries. Le magasin a fermé jeudi soir.
Une longue, très longue histoire se termine sur un gâchis. La valse des petites phrases continuent de tourner, afin de faire croire qu’une fois les murs vendus à l’agence nationale de la cohésion des territoires, le problème sera réglé.
On sait bien qu’il n’en est rien. Qu’un magasin multimarques ne se créé pas d’un coup de cuillère à pot et que, surtout, le magasin, pour certains, auraient pu fermer après les municipales… En tout cas, les Galeries ont fermé, comme ont fermé les Monoprix, dans les locaux desquels s’était installés les Galeries, au milieu des années 1990.
Le plus grand magasin de vêtements du centre-ville va montrer maintenant ses rideaux baissés et sa vitrine vide. Une de plus. La campagne des municipales changera-t-elle quelque chose ? Hormis la volonté politique que même certains n’ont pas, il faudrait peut-être s’interroger sur la pertinence de l’existence même d’un centre-ville ? A quoi sert un centre-ville aujourd’hui quand la périphérie a pris sa place ? Et si le centre-ville n’avait plus de destin commerçant ? Les Galeries ferment. Le bas de l’avenue de la République va devenir triste.
Et cette fermeture va impacter la rue, c’est évident. Dans le sillage des commerces qui ferment pour des raisons économiques, rappelons que ce grand magasin-là n’avait aucun problème économique, il n’avait simplement pas de repreneur après la décision du propriétaire de prendre sa retraite à 70 ans. Cet échec est collectif. Et préjudiciable à Vierzon. "Toute l’équipe remercie notre clientèle de leur fidélité et de leur soutien", lit-on encore sur les réseaux sociaux.