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Vierzonitude

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Le chrysanthème sur le toit de la gare n'a pas repris vie...

Publié par vierzonitude sur 18 Avril 2017, 18:00pm

Le chrysanthème sur le toit de la gare n'a pas repris vie...
Le chrysanthème sur le toit de la gare n'a pas repris vie...

Bon, là, c'est mort. Le chrysanthème qu'un crétin avait jeté sur le toit de la gare aux alentours de la Toussaint y est toujours ! Mais, même avec le printemps, il n'a pas repris vie. Le pauvre. Il sèche doucement. Parions qu'à la Toussaint 2017, il y sera encore, à moins qu'il ne soit devenu poussière...

Le chrysanthème sur le toit de la gare n'a pas repris vie...

Le chrysanthème, jeté il y a quelques semaines sur le toit d'un bâtiment de la gare, visible de la passerelle, est au bord du gouffre. Nous l'avons croisé ce matin, au bord de la gouttière, pas en très grande forme. A suivre de près.

Le chrysanthème sèche doucement sur le toit de la gare ! - Vierzonitude

Le chrysanthème sèche doucement sur le toit de la gare ! - Vierzonitude

Il est toujours là, le chrysanthème qu'un crétin a jeté sur un toit de la gare de Vierzon. Il vit sa petite vie de chrysanthème. C'est peut-être une idée ça : mettre les chrysanthèmes hors...

http://www.vierzonitude.fr/le-chrysantheme-seche-doucement-sur-le-toit-de-la-gare.html

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M
Marre
21/01/2017 18:55
Beau bouquet d'adieux à offrir à notre député- Maire, pour son prochain départ.<br /> <br /> Celui-ci, lui rappellera l'état de sa ville , morte et délaissée, et de plus rien ne sert d'arroser son départ , car cette pauvre plante n'en profitera même pas,de son bon champagne offert par les contribuables Vierzonnais !!.
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A
am phot'saône
19/01/2017 17:37
coucou<br /> j'ai commencé une collection de photographies pour un futur album "Coca est là" ! je vois qu'à Vierzon aussi on abuse de cette boisson médicamenteuse...<br /> ;)
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L
Lusor
17/01/2017 20:41
C'est parce qu'il a appris le projet de fermeture des serres municipales que ce chrysanthème n'a pas voulu y retourner après la Toussaint de peur de ne pas en ressortir l'année prochaine. Il s'est ainsi cache sur ce toit sans se rendre compte qu'il risquait d'y mourir de froid comme les sans... toit.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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