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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le duo Beuchon/Sansu se défend ardemment d'être des bétonneurs !

Publié par vierzonitude sur 30 Mai 2022, 10:18am

Le duo Beuchon/Sansu se défend ardemment d'être des bétonneurs !

Lors du lancement de leur campagne, à la Chapelle Saint-Ursin, Nicolas Sansu, maire de Vierzon et Yvon Beuchon, maire de la Chapelle Saint-Ursin, se sont défendus d'être des bétonneurs. On se demande bien pourquoi d'ailleurs.... Deux maires de la même circonscription qui ont le même projet de plateforme logistique géante, contestée par les Verts et les Insoumis et qui se retrouvent binôme aux élections législatives, le hasard fait bien les choses, non ?

Du coup, Yvon Beuchon a tenu à repeindre sa collaboration législatives avec Nicolas Sansu en vert. "J'entends sourdre à mes oreilles que parfois, nous sommes Nicolas comme moi, taxés d'être des bétonneurs." Ah bon ? Artificialiser 37 hectares de terre, piétiner l'environnement, faire la courbette aux camions, se contenter de ruches et de récupérer l'eau de pluie, en effet, c'est très responsable tout ça !

J'suis l'bétonneur de là-bas.... - Vierzonitude

J'suis l'bétonneur de là-bas.... - Vierzonitude

Nicolas Sansu et Yvon Beuchon, le candidat et son suppléant aux législatives, se défendent d'être des bétonneurs. Ils ont tous deux un projet de plateforme logistique géante de plus de n80.00...

http://www.vierzonitude.fr/2022/05/j-suis-l-betonneur-de-la-bas.html

Du coup, Yvon Beuchon a placé l'écologie au cœur de son discours, mais ce n'est qu'un discours, histoire de flatter les écolos dans le sens du poil. Piètre numéro qui ne trompe personne dès lors que Nicolas Sansu, dans un discours précédent sur France 3 a bien précisé qu'il n'était pas Europe écologie les verts et donc circulez, y'a rien à voir de côté là !

"Non,  nous ne sommes pas des bétonneurs impénitents" a répété Yvon Beuchon. A Voir. 

Dans 18, l'hebdo de la propagande communiste, on lit même que Yvon Beuchon est un "praticien de l'écologie". Rien que ça. Que lors du lancement de sa campagne, à domicile, à la Chapelle Saint-Ursin, le maire-candidat suppléant de Nicolas Sansu a fait "un vibrant playdoyer en faveur de l'écologie et du développement durable, domaines dont il est depuis des décennies, un praticien résolu." Les Verts et les Insoumis en ont pleuré de joie...

Chapeau bas les Nupes ! Pour compenser un projet de plus de 80.000 mètres carrés d'entrepôts, projet que rejette la Nupes mais pas le maire de Vierzon, l'hebdo 18 nous explique qu'Yvon Beuchon a planté "3500 arbres à la Chapelle" , soit un arbre par habitant (et non dix comme l'écrit l'hebdo communiste). Avec son projet de plateforme logistique à plus de 80.000 mètres carrés de surface, le maire de Chapelle Saint-Ursin promet 23 mètres carrés d'entrepôts par habitant. 

On est quand même rassuré car Nicolas Sansu qui se moque de la Nupes comme de sa première élection, pourron donc, nous indique l'hebdo communiste, "compter sur ses conseils (NDLR : d'Yvon Beuchon) pour tout ce qui concerne la défense du climat et la protection de la nature." Ah, nous voilà rassurés ! 

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M
M
05/06/2022 10:07
Elle est où la parité ?
Répondre
J
JAUG
21/05/2022 17:59
Site officiel NUPES<br /> Chapitre 2 : Écologie, climat, biodiversité, bien commun et énergie<br /> (extrait) Stopper l’étalement urbain : renoncer aux grands projets d’infrastructures inutiles et écologiquement néfastes et aux projets d’entrepôts géants, rapprocher les bassins de vie et les bassins d’emploi, planifier le développement urbain et économique en fonction de l’impératif de maintien de la biodiversité et de lutte contre l’artificialisation<br /> Ce n'est pas moi qui me dit, c'est l'accord qu'a signé le PCF !
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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