La Tribune consacre un article à Vierzon, pour expliquer que "la sous-préfecture du Cher souhaite capitaliser sur l’image de la licorne Ledger, implantée sur son territoire depuis sept ans. Cette société leader dans les portefeuilles pour cryptomonnaies servira de porte-drapeau au futur campus numérique et incubateur de startups, prévu en 2023 dans une ancienne friche industrielle."
La Tribune souligne qu'à "l'horizon 2023, le B3, un bâtiment industriel de la Société Française de Vierzon, une ancienne usine de tracteurs agricoles, accueillera un campus connecté. S'étendant sur une surface de 3.000 m2, soit environ le quart de cette immense friche industrielle de 11 000 m2, il comprendra d'une part un département de formations dédiées aux nouveaux métiers digitaux."
C'est là qu'on reparle de l'école d'informatique Algosup, qui a ouvert en septembre 2020 sur le parc technologique de Sologne à Vierzon, "l'un des moteurs du futur campus numérique", en effet, pour lequel, 3,5 millions d'euros d'argent public sont mobilisés, pour une école qui rappelons-le, est privée.
Ce qui ne gêne pas le moins du monde la gauche radicale : 7.000 euros par an et par élève. En gros, Vierzon confie son avenir à une école qui a ouvert cette année avec moins d'une vingtaine d'élèves et espère être 500 d'ici à quelques années...
"Le maire de Vierzon, Nicolas Sansu, table sur 300 à 500 étudiants scolarisés. Il espère renouveler à l'échelle régionale le succès des Ecoles 42, créées par Xavier Niel." Comme quoi les milliardaires capitalistes deviennent la coqueluche de nos derniers des Mohicans, comme quoi on peut tout lire.
On apprend également que "Ledger, l'un des leaders européens des coffres-forts numériques pour les cryptomonnaies, dont le Bitcoin, sera à la fois le pilote et le porte-drapeau de la future pépinière d'entreprises. La société cofondée et présidée par Eric Larchevêque, financera une partie de l'investissement."
La Tribune poursuit : "misant ainsi sur la forte notoriété de la licorne installée en Sologne depuis 2014, Vierzon veut transformer son image de ville moyenne industrielle et sinistrée. Elle a réellement entamé son virage numérique à partir de 2018. Pour boucler le financement du futur campus, 3,5 millions d'euros au total, la collectivité bénéficiera d'un coup de pouce significatif de l'Etat, soit 950 000 euros. Le projet de Hub numérique à Vierzon constitue ainsi le principal bénéficiaire en Centre Val de Loire du fonds « friches ».
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