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Vierzonitude

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Le parc d'attractions pour enfants, Bambino-Land ouvrira le 22 octobre, aux Forges

Publié par vierzonitude sur 21 Octobre 2016, 12:58pm

Le parc d'attractions pour enfants, Bambino-Land ouvrira le 22 octobre, aux Forges

Ce sont quatre frangins vierzonnais qui sont à l'origine de ce projet : Bambino-Land, un parc d'attractions pour les enfants de moins de trois à 12/14 ans. L'idée est excellente. Elle se concrétisera dans des locaux, aux Forges, près du restaurant chinois Au bonheur de Vierzon. Sur 730 mètres carrés, et sur trois étages, le parc d'attractions prendra ses aises sur 250 mètres carrés. S'y ajoutent deux salles pour les anniversaires, des bureaux, un bar et une surface réservée aux parents.

Bambino-Land devrait ouvrir le 15 octobre, explique l'un des frères, pour les vacances. Après, pour l'organisation future, les responsables feront en fonction des besoins et de la fréquentation. Qu'es-ce qu'on y trouvera ? "Des jeux tubulaires, un château gonflable, un terrain multi-sports, trampolines, une zone Légo, une autre pour les moins de trois ans, entre autre...", explique l'une des promoteurs de cette idée qui devrait plaire beaucoup. Voilà de quoi ouvrir des horizons our parents désœuvrés devant l'ennui de leurs bambins. Plus d'informations à venir sur Vierzonitude !

Le parc d'attractions pour enfants, Bambino-Land ouvrira le 22 octobre, aux Forges
Le parc d'attractions pour enfants, Bambino-Land ouvrira le 22 octobre, aux Forges
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B
BOC
22/10/2016 19:11
De moins de 3 à 12/14
Répondre
M
Marre
21/10/2016 18:14
Le commerçant devrait faire des abonnements mensuels ou semestriel , avec des tarifs attractifs et suivant le nombre d'enfants par famille, le prix varie, car faire payer à chaque fois et par enfant, beaucoup de familles risquent de plus y revenir.<br /> Les personnes qui devront payer à chaque fois , vont vite se lasser, mais avec des cartes abonnements, les gens ne font plus attention et plus libre de pas emporter des sous.<br /> <br /> Pour les autres frais(bonbons etc..) , il serait bien de prévoir dans ces cartes , une réserve d'argent (style" monéo" afin d'y remédier ou d'incorporer le prix de ce supplément dans l'abonnement (avec ou sans , au choix).<br /> <br /> En tous cas bravo , bonne réussite à eux.
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E
eddy
11/07/2017 12:53
bonjour, je vais me rendre pour la première fois sur le site avec ma petite fille. je suis scandaliser de voir ce commentaire car il faudra m'expliquer à quel endroit nous pouvons passer la journée d'attraction et ne payer que 7 € / enfants. un peu de justesse dans la vie serait plus judicieux et de maintenir vos encouragements à l'attention de cette initiative entrepreneuriale.
P
pfff
16/09/2016 14:55
En espérant que cela fonctionne. En tout cas c'est une bonne idée, il manque vraiment ce genre de chose dans les environs pour occuper les week-ends pluvieux.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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