Au fait, il en est où le promoteur providentiel qui, débarqué par hasard devant les caméras de M6, dans un reportage sur la ville de Vierzon en juin 2014, allait, si on le croit, remplir l'ancien bâtiment de Gifi, en centre-ville en rachetant les murs une poignée de cerises et de clous ? Souvenez-vous, l'émission Capital débarquait à Vierzon pour un reportage sur les commerces du centre-ville. Un reportage qui allait semer une belle pagaille chez les commerçants de la rue Joffre qui apprirent que leur rue était sacrifiée au profit de l'avenue de la République. Et pour l'ex-bâtiment Gifi alors ? En fait, le promoteur du bâtiment ne sera d'autre qu'une... pelleteuse. En espérant que ce promoteur-là ne se prenne pas de passion pour l'ensemble du centre-ville !
Si le reportage de Capital s'est concentré sur le déménagement de Zahara (AR'Mod) de la rue Maréchal-Joffre à l'avenue de la République, un autre sujet a mobilisé les caméras de M6 : l'immeuble de l'ancien Gifi. On assiste même, face caméra, à un marchandage du prix de l'immeuble à un promoteur immobilier (600.000 euros au lieu de 1,5 million d'euros prix de vente) qui veut y installer un Vert-Baudet, un magasin de vêtements Mim et cerise sur le gâteau, une Mie Câline alors que Pat'à Pain réalise des travaux à deux pas... Bref, L'immeuble, selon le manager du centre-ville pourrait dont être cédé à 600.000 euros, un prix tellement bas qu'on voit presque le promoteur craquer. Après, les enseignes à y mettre, ce sera selon la politique du doigt mouillé...
Sauf que les trottoirs sont ridicules, les poids-lourds continuent de passer et les parkings, (hormis celui, provisoire, de la rue Rollinat sur l'emplacement de bâtiments détruits) font défaut. Y-aura-t-il une suite à ce projet ? Mystère ? Ou est-ce un promoteur qui croit faire une affaire à Vierzon, comme tant d'autres, parce que le prix de l'immobilier commercial est bas... A voir. L'installation d'un Vert-Baudet pourquoi pas, en espérant que la marque n'a pas la même politique que Z, rappelons-le, qui s'est retiré de Vierzon (place Foch). Mim pourquoi pas, des vêtements nous n'en jamais assez quant à Mie Câline, le promoteur en question a quand même reconnu la présence de Pat'à pain tout proche. Il ne faudrait pas, qu'à Vierzon, l'ouverture d'un commerce signe l'arrêt de mort d'un autre même si, paraît-il, la concurrence est salutaire.
A l'autre bout de sa télévision, dimanche soir, le propriétaire de l'immeuble Gifi, le patron des Galeries en centre-ville, n'en a pas cru ses oreilles... Il a découvert, alors qu'il est propriétaire des murs, l'identité du second promoteur qui serait intéressé par l'immeuble pour y mettre des enseignes. Curieusement, le promoteur sorti du chapeau a contacté le propriétaire des ex-Nouvelles Galeries dans la même parenthèse, à peu près, que M6 a contacté le propriétaire, non pas pour lui parler de cet immeuble mais pour lui demander ce qu'il pensait du commerce vierzonnais... Et bing ! Voilà que le promoteur est là le jour où les caméras de Capital tournent... Dingue quand même ! Ensuite, autre surprise, le proprio de l'immeuble a découvert le prix que SON immeuble pourrait être vendu sans en avoir été préalablement informé. On aurait aimé, c'est vrai, avoir l'avis du proprio car ainsi présenté, on s'imaginait que l'immeuble Gifi appartenait à la Sem-Territoria. Qu'un promoteur souhaite installer des commerces, c'est un vrai progrès, mais à quel prix ? Sous quelles conditions ? C'en est une autre. D'autant que le propriétaire n'est pas hostile à vendre, à condition que ce ne soit pas n'importe quoi qui soit fait à la place ou dans le bâtiment, plus que centenaire.
Vendre cet imeuble, c'est le crédo de la ville et de la Sem-Territoria qui ne veut pas acheter l'immeuble pour son propre compte comme elle le fait pour une poignée d'autres à Vierzon. Trop cher ? En fait, la ville a décidé que ce bâtiment faisait partie du patrimoine vierzonnais, comme si en matière d'appréciation du patrimoine, la ville était bien placée pour l'évaluer. On voit le cas avec le B3 de la Société-Française, on en passe et des meilleurs... Du coup, en disant cela, combien croient encore que la façade des anciennes Nouvelles Galeries est classée aux monuments historiques et que, la détruire est impossible ! Jolie torsion de la réalité. Donner de l'importance à un immeuble pour empêcher sa démolition.... Ce qu'on aimerait comprendre, c'est pourquoi la ville et la Sem-Territoria ne veulent pas sa démolition. Parce que les ex-Nouvelles Galeries auraient été bâties sur les vestiges de l'ancienne abbaye de Vierzon (Crypte ?) et que des fouilles préventives devront être réalisées, comme à Avaricum à Bourges ? Détruire ce bâtiment permettrait de donner un vrai coup d'oxygène au centre-ville, quitte à reconstruire des logements avec des pas-de-porte neufs au rez-de-chaussée comme ce qui est prévu sur l'emplacement de l'ancienne Rotonde pour laquelle ville et Sem-Territoria se donnent un mal de chien pour la raser. Raser Gifi : la question qui divise. Les uns veulent garder cet immeuble car ils ont des projets; d'autres le démolir parce qu'ils l'ont assez vu. D'ailleurs, même le propriétaire de Gifi dit qu'il faut raser ce bâtiment... A suivre !
Si ce c'était pas pathétique, on rigolerait à s'en faire mal ! Mais la réalité, aussi humoristique soit-elle, malgré elle, reflète bien là, un manque total de vue à long terme et d'esprit d'analyse. La photo parue dans la presse locale à propos de la réunion des commerçants de la rue Joffre en dit long. Nous voici dans les anciens locaux de la Banque populaire, rue Maréchal Joffre. Et voilà où la Sem-Territoria et la ville ont choisi de réunir les commerçants pour parler du quartier. Sur la photo on voit le plafond qui est tombé, des dalles qui manquent, un sol jonché de détritus. Un local finalement, remarque la presse locale, à l'image du commerce de la rue, délabré. On passera sur le manque de chaises et de confort élémentaire, à croire qu'à Vierzon, il faut inspirer la pitié pour que la ville avance. La décence aurait voulu une salle de réunion plus digne, même si c'était dans l'urgence, mais les salles de réunion de la place du Marché au Blé auraient pu faire l'affaire ou mieux, la salle du Beffroi tout proche. Mais non ! C'est dans ce local pour lequel, paraît-il, des promoteurs ont des projets que Sem et ville ont décidé d'engager un débat. Un débat dans un décor approprié. Non vraiment, à Vierzon, on avance !
Une commerçante de la rue Maréchal Joffre lance un SOS aux Vierzonnais -
Véronique Gurgoglione est commerçante rue Maréchal-Joffre. Quand elle a entendu, dans le reportage de Capital sur M6, que la Sem-Territoria et la ville abandonnaient la rue Maréchal-Joffre au p...
" On n'est pas dépositaire de ce que peuvent dire les journalistes " -
Lu dans la presse locale, un article sur la réunion de mercredi soir, dans le local, délabré, de l'ancienne Banque Populaire. Fascinant ! Sur la photo publiée dans la presse, on voit que des pl...
Les commerçants de la rue Joffre affichent leur mécontentement sur leurs vitrines -
Des commerçants de la rue Maréchal-Joffre sont mécontents et le font savoir. Suite au reportage de l'émission Capital sur M6 dans lequel ils ont appris que leur rue était abondonnée au profit...