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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le Refuge savoyard en liquidation judiciaire

Publié par vierzonitude sur 4 Juin 2024, 20:08pm

Après l'annonce officielle de la non-réouverture du Le restaurant le Refuge savoyard à Vierzon, fermé depuis le 12 février, impasse de la Petite-Vitesse, le Berry nous apprend que le commerce a été placé en liquidation judiciaire, faute d'avoir trouvé un nouveau local.

L'entreprise comptait quatre salariés. "Nous devions signer pour acheter d'autres locaux, mais deux jours avant la signature qui devait avoir lieu en mars, le propriétaire a décidé de vendre à quelqu'un d'autre", lit-on dans le Berry. On a baissé les bras et on a déposé le bilan. C'est une grosse déception pour les salariés et les clients...", a indiqué le gérant Bernard Vandermesrch."

Post du 23 mai  : Nous faisions ce constat mercredi : le Refuge savoyard n'a toujours pas rouvert ses portes ailleurs. Et en filigrane, cette question : le restaurant rouvrira t-il vraiment après sa fermeture à l'angle de la rue de la Société-Française et de la Petite vitesse, le 12 février dernier.

La réponse est arrivée ce jeudi soir, sur la page facebook du restaurant. 

"Après de nombreux efforts pour une future ouverture nous ne pourrons malheureusement pas rouvrir. Nous nous sommes battus, patron et ouvriers, pour conserver notre nom, déménager au plus vite, pour conserver les employés, les clients."

En février dernier, le Refuge savoyard qui était installé à l'angle de la rue de la Société Française et de la petite vitesse expliquait déménager dans un autre endroit. 

"Nous devions bel et bien rouvrir, après avoir finalement trouvé l'endroit mais nous avons été devancé. N'ayant plus d'endroit pour nous, nous avons nul le choix de fermer définitivement le restaurant !" 

"Nous espérions ne pas à devoir vous annoncer cela mais il y a vouloir et pouvoir . Nous remercions nos client(e)s pour ces années passées à vos côtés. Nous avons vécu de merveilleux moments !"

 

 

Le Refuge savoyard va déménager - Vierzonitude

Le Refuge savoyard va déménager - Vierzonitude

Photo Comptoir du commerce En mai 2022, le Refuge savoyard avait remplacé La table des vilaines 5 rue de la Petite vitesse. Sur sa page facebook, le restaurant informe que Le refuge savoyard ...

http://www.vierzonitude.fr/le-refuge-savoyard-va-demenager.html

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Commenter cet article
L
Le Vierzonnais
04/06/2024 22:10
Se dire capable d'acheter des murs commerciaux, les renover et dans la foulée être en liquidation judiciaire. Cela s'appelle se faire rattraper par ses mensonges. Bon courage aux salariés pour cette épreuve.
Répondre
L
Le Vierzonnais
02/06/2024 17:41
Tout le monde pourra juger quand la liquidation aura lieu. Si elle est "anticipée" cela signifira qu'il arrête en payant tout le monde. Si la liquidation est judiciaire, alors tout le reste n'était que mensonge.
Répondre
B
br
24/05/2024 13:16
Difficile de reprendre une autre affaire lorsqu'on a des retard de loyer ,il y a bien des etablissements vides ou en vente à Vierzon .lorsqu'on refuse 60 couverts les wekend et perte d'un chiffre d'affaire de 10000 euros par mois il vaut mieux attendre avant de fermer d'avoir trouver un autre lieux .
Répondre
T
tenirbon
22/05/2024 18:16
Le gérant a bien été co-gerant du bowling de Vierzon jusqu'en 2018 ?? Et le bowling à été mis en RJ en 2017 !!!
Répondre
L
Le Vierzonnais
24/05/2024 13:45
Ceci explique cela...
L
Le Vierzonnais
25/02/2024 13:46
Reprenons le fil. Ce commerce vient de fermer avant de se faire expulser, mais cherche plus grand.... Il prétend perdre de l'argent mais n'ouvrait qu'à partir du jeudi. Comme gestion, je m'interroge. Cette personne a acheter un fond de commerce existant et se plaint de sa taille. Pourquoi pas, mais il peut prendre ses marques et déménager tranquillement en payant tout le monde. Vu la jeunesse de cette affaire, il n'avait même pas encore toutes ses charges à payer et n'arrive pas à payer son loyer. Je souhaite bien du courage au futur bailleur.C'est une mascarade bien triste parce qu'il y a des salariés.
Répondre
B
br
26/02/2024 09:42
oui il faut toujours attendre avant de juger dommage pour les salariés

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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