Le rideau de Leader Price fermé a laissé nos élus sans voix. Eux qui, en ce moment, font la claque pour que les citoyens d'engagent dans les comités de quartier, les habitants de Puits-Berteau se sentent bien seuls après la fermeture du Leader Price. Qui s'en soucie ? Même pas une intervention lors du dernier conseil municipal. Bah, le principal c'est que les trous du site LFM soient bouchés, le reste, hein...
Voilà où nous sommes de la stupidité de l'aménagement du territoire sur lequel nos élus agissent quand ça les arrange. Ceux de Vierzon ont refusé de se battre contre l'implantation d'un Aldi qui a engendré la démolition d'un bâtiment historique pour un tas de tôle moche. A quelques centaines de mètres, Leader Price a fermé, en douce. On ouvre un Aldi, on ferme un Leader Price, on démolit un bâtiment en pierre, on créé une friche route de Puits-Berteau.
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Pas un mot, rien. Les chariots ont été rentrés sur le parking de Leader Price. La fermeture était prévue mais étonnamment, pas un mot. Plus personne ne s'offusque de la fermeture d'un commerce, ni du sort des salariés. La CGT est plus prompte à faire de l'anti-macroniste en se raccrochant aux wagons des anti-passes sanitaires que de se soucier de la gestion municipale.
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La construction de cet Aldi était déjà un scandale, dans le sens où là encore, tout s'est fait en catimini alors que la ville de Vierzon avait délivré le permis de construire. Vierzonitude avait soulevé le lièvre mais il était trop tard pour stopper la machine. On peut avoir des doutes alors, sur la sincérité des propos des élus quand il évoque le projet Virtuo.
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Il y a urgence à ce que la conscience citoyenne se réapproprie cette ville. Jamais Aldi n'aurait dû se construire, Leader Price n'aurait pas fermé, les riverains du quartier de Puits-Berteau auraient toujours un point de vente. Mais comme d'habitude, tout le monde se tait. Chut... Comme pour la vente de la maison de Célestin Gérard...