L'Orée de Sologne cumule 50% de vacance commerciale. Les surfaces près d'Intermarché sont toujours vides. Et que fait-on, dans cette ville ? On autorise de nouvelles surfaces commerciales (Aldi). Pendant ce temps-là, Leader Price ferme et créé une nouvelle friche. L'Etat abonde pour repeupler les pas-de-porte vides du centre-ville mais on autorise l'extension de la périphérie. Sachant tout de même que si l'avenue de la république a retrouvé du poil de la bête, la rue Joffre affiche un taux de vacance de 50%...
Quelle politique viable depuis 2008 ? Aucune, si ce n'est celle de la manne que l'on tend aux villes. Sans que ces dernières ne fassent un effort particulier. On ouvre des commerces dans une rue étranglée, vieillotte (rue Joffre) sans un projet de réhabilitation des rues. Même chose avenue de la République. Toujours en double sens. Mais au fait, alors, quel sens donne-t-on à ce genre de politique ?
Remplir absolument les terrains vides, pour quel sens si d'un côté ou ouvre et de l'autre on ferme ? Si on ne cesse, en perdant des habitats, de gagner du terrain, d'artificialiser sans cesse, de détruire pour reconstruire ?
Et rien. Aucune débat ? Aucune information. Aucune consultation. On construit, on ferme, on ouvre, sans donner une vision à tout cela. Et voilà le résultat : un bâtiment moche qui ouvre, un autre qui ferme.