Dans son édition daté du jeudi 4 mai, Le Monde publie un article, de chercheurs spécialistes en sociologie électorale. Une lecture singulière dans le flot de tout ce que l'on a pu lire depuis quinze jours. Les chercheurs ont analysé les votes en faveur d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, non pas entre les tenants de la mondialisation heureuse et de la mondialisation malheureuse, ni entre le vote des cadres et des ouvriers, non, entre les optimistes et les pessimistes !
Il en ressort, en superposant les cartes, même si l'exercice est périlleux, qu'il existe une France optimiste qui vote plutôt Macron et une France pessimiste qui vote plutôt Le Pen. Et voilà que le Cher est classé dans les départements pessimistes comme ceux de la région Centre-Val-de-Loire. C'est important, car s'il existe les pessimistes et les optimistes, il y aussi des départements qui ne sont ni l'un ni l'autre. Le nôtre, le Cher, est aussi le département où l'écart entre Macron et Le Pen est faible. On est donc à rien de verser dans l'optimisme. Le vote Macron diminue ainsi à mesure que le pessimisme augmente. Aux prochaines présidentielles, créons deux partis seulement : celui des optimistes et celui des pessimistes. Ce ne sera pas pire...