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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Les Insoumis de Vierzon attendent toujours des excuses publiques

Publié par vierzonitude sur 7 Novembre 2021, 11:54am

Nous évoquions, ce matin, une prise de bec houleuse entre deux élus de la majorité municipale, jeudi soir, lors du conseil municipal, entre un membre du Parti socialiste et un membre des Insoumis.

Majorité municipale : je t'aime moi non plus - Vierzonitude

Majorité municipale : je t'aime moi non plus - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/2021/10/majorite-municipale-je-t-aime-moi-non-plus.html

Sur leur page Vierzon Insoumise, les élus Mélenchonistes réclament "puisque les insultes sont publiques, nous exigeons des excuses publiques de la part de cet élu, que nos noms soient lavés de cette infamie." Voilà qui va arranger les affaires entre le P.S et les Insoumis. Saine ambiance...

"Un élu de la majorité a accusé les insoumis d'avoir publié des contenus antivax et antisémite", lit-on encore.  "On a cherché, on en a parlé, on s'est interrogé, mince et si parmi toutes nos publications, nous avions failli ? Raté quelque chose ? L'erreur est humaine", poursuivent les élus Insoumis. 

"Et après presque 24 heures d'enquête, de discussion, les doutes ont laissé place à la certitude : jamais, parmi les insoumis de Vierzon, de tels propos ont été tenus. Notre engagement premier est celui de l'antiracisme, du combat de tous les obscurantismes. Et nous voilà publiquement jetés en pâture avec des accusations immondes et déshonorantes."

 

 

Hier, un élu de la majorité a accusé les insoumis d'avoir publié des contenus antivax et antisémite. 
On a cherché, on en a parlé, on s'est interrogé, mince et si parmi toutes nos publications, nous avions failli? Raté quelque chose? L'erreur est humaine. 
Et après presque 24h d'enquête, de discussion, les doutes ont laissé place à la certitude : jamais, parmi les insoumis de Vierzon, de tels propos ont été tenus.
Notre engagement premier est celui de l'antiracisme, du combat de tous les obscurantismes. Et nous voilà publiquement jetés en pâture avec des accusations immondes et déshonorantes.
 

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Commenter cet article
V
Vierzon_hais
07/11/2021 14:40
Toujours une bataille pour avoir le pouvoir et gratter. Nos politiques sont juste là pour les ava, le sort des Vierzonnais ils en tapent
Répondre
G
gepatouvu
07/11/2021 12:34
Les Insoumis ont fait le choix de l'union avec l'équipe Sansu ni de droite ni de gauche pouvant même être Macronpatible. Cette union a permis au PS de refaire surface derrière leur déroute complète des européennes sur Vierzon. Le PS était devenu complètement transparent et c'est grâce aux Insoumis qu'ils se refont aujourd’hui une santé. Les insoumis sont pris dans leurs propres turpitudes électoralistes.
Répondre
S
Simara
25/10/2021 17:14
Mais que font les insoumis dans cette galère ? Être dans une équipe avec le PS pour un insoumis, c’est inconcevable. L’opposition municipale ne s’ oppose pas ou presque . Ne vaudrait-il pas démissionner pour provoquer de nouvelles élections ?
Répondre
L
LoL
22/10/2021 21:21
Allez , un peu de Carlos gratuit, pour calmer tout ce joli monde qui s'aime d'un amour vache !! :-))<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=wcQXW5mje70
Répondre
U
un autre
22/10/2021 19:05
Et ben dis donc !
Répondre
M
Maurice
22/10/2021 17:32
Racontez nous l'histoire
Répondre
L
LoL
22/10/2021 21:08
Bof, le mieux est d'aller voir un bon film sur Netflix, au moins on en comprendra le début de l'histoire jusqu'à sa fin sans se faire un vilain nœud au cerveau!! :-))

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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